Connaîtreles politiques conjoncturelles au sein de l'Union Européenne. Points clés. Les politiques conjoncturelles (qu’elles soient monétaires ou budgétaires) sont largement définies au niveau européen pour les pays qui ont adopté l’euro. La politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l'État pour agir sur la
Thème5 : La politique économique dans un cadre Européen . Thème 6 : La gouvernance de l'économie mondiale C) Les fiches de révision des 24 chapitres d'Économie. Thème 1 : La coordination des décisions économiques par l'échange. Chapitre 1 : Le prix et les décisions des agents économiques. Le systè
chapitre05 – Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? p. 36 Sociologie et science politique p. 41 chapitre 06 – Comment est structurée la société française actuelle ? p. 42 chapitre 07 – Quelle est l’action de l’École sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ?* p. 50
Découvrezle corrigé de Sciences Économiques et Sociales du Bac ES 2018. Extrait DISSERTATION : Le salaire résulte-t-il uniquement de la confrontation de l’offre et de la demande de travail ?
écologiqueau niveau national, européen et international. LA TRIPLE AMBITION DE . 5 Développer des territoires durables et résilients p.6 S’engager dans l’économie circulaire et sobre en carbone p.8 Prévenir et réduire les inégalités environnementales, sociales et territoriales p.10 Inventer de nouveaux modèles économiques et financiers p.12
Lagouvernance renforcée comprend une nouvelle méthode de travail synchronisée — le Semestre européen — permettant d’examiner et de coordonner les priorités économiques et budgétaires; une surveillance plus étroite des politiques budgétaires par l’Union dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance (voir fiche 2.6.6); de nouveaux outils de lutte
Letaux directeur refi de la zone euro, fixé par la Banque centrale européenne, est de 0 % depuis le 10 mars 2016 (il est publié sur le site de la Banque centrale européenne) [6]. À partir du début de l'année 2010, avec le déclenchement de la crise de la dette publique grecque, puis de la crise irlandaise, la zone euro entre dans une période de turbulences.
Rapidement est forgé, dans le contexte de la guerre froide et pour encadrer toute velléité de réarmement allemand, le projet d’une armée européenne avec la Communauté européenne de défense (CED) ; mais cela aurait impliqué l'existence d'une communauté politique et la mise en place d’un système fédéral. Les conditions étaient
Organisationde coopération et de développement économiques (OCDE) En 1947, le Luxembourg devient membre fondateur de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), créée dans le but d'administrer l'aide des États-Unis et du Canada dans le cadre du plan Marshall destiné à accompagner la reconstruction de l'Europe après
NordicSummit 2021 – 25 mai 2021L’inflation et la politique monétaire dans le monde post Covid-19. C’est un grand plaisir d’être parmi vous aujourd’hui. Le Danemark et les pays scandinaves font partie des pays d’Europe et même du monde qui réussissent le mieux grâce à un mélange unique d’innovation économique, de cohésion
BrM7z. Objectif Connaître les politiques conjoncturelles au sein de l'Union Européenne. Points clés Les politiques conjoncturelles qu’elles soient monétaires ou budgétaires sont largement définies au niveau européen pour les pays qui ont adopté l’euro. La politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l'État pour agir sur la conjoncture, en réduisant le déficit public. La politique monétaire consiste à modifier le taux d’intérêt par l’intermédiaire de la Banque centrale pour faire varier la masse monétaire disponible et accélérer ou freiner la croissance économique. Ces politiques doivent être menées conjointement pour des économies qui ont réussi leur convergence. Cela implique donc une perte d’autonomie pour les États membres, qui se voient imposer des règles d’influence libérale en matière de réduction des déficits budgétaires et de taux d’intérêts. Ces politiques se sont renforcées depuis la crise de la dette débutée en 2009. L’union économique mais aussi monétaire nécessite une plus grande coordination des politiques économiques nationales des pays de la zone euro, au détriment de leur autonomie. 1. La politique budgétaire a. Les principes de la politique budgétaire La politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l'État pour agir sur la conjoncture, en réduisant le déficit public. Pour les économistes keynésiens, un déficit budgétaire est nécessaire en période de ralentissement économique. Les entreprises anticipent une demande faible et n’investissent pas. C’est à l’État de relancer la croissance en faisant des investissements publics qui auront un effet multiplicateur sur les revenus et la consommation. Cette politique fut menée pendant les Trente Glorieuses, apportant une forte croissance mais aussi un endettement important de l’État. Pour les libéraux, cette politique est dangereuse car l’État, en s’endettant, draine une partie des ressources monétaires du crédit, ce qui a pour conséquence de faire augmenter les taux d’intérêts. Cette augmentation empêche les entreprises privées d’investir à leur tour, faisant entrer l’économie dans un cercle vicieux de sous-endettement privé effet d’éviction par la dette publique. b. Les contraintes européennes Tous les pays souhaitant adopter l’euro ont ratifié le traité de Maastricht en 1992 qui prévoyait la mise en place de la monnaie unique. Adopter une monnaie commune nécessite de mener des politiques économiques concertées pour que tous les pays puissent être dans une situation comparable. Dans le cas contraire, l’adoption d’une mesure de politique économique commune risquerait de déstabiliser certains pays et créer des déséquilibres néfastes à la survie de l’euro. Des critères de convergence ont ainsi été choisis pour que les pays souhaitant adopter l’euro puissent le faire en toute sécurité. Ces critères concernaient en partie la politique budgétaire des États. Il a été décidé que le déficit budgétaire ne pouvait pas excéder 3 % du PIB Produit intérieur brut ; la dette publique ne devait pas dépasser 60 % du montant du PIB. Le non-respect de ces critères a empêché la Grèce de rentrer dans l’euro en 1999 elle n’a pu adhérer qu’en 2001. Ces critères ont été durcis avec le pacte de stabilité européen qui prévoit, à terme, un équilibre budgétaire pour les pays de la zone euro. Ainsi, ils doivent absolument maîtriser leurs dépenses publiques pour se conformer à ces contraintes européennes. La crise de la dette que connaît la plupart des pays de la zone euro depuis 2009 a mis en évidence la difficulté du respect de ces critères la Grèce a une dette de 160 % du PIB, la France un déficit public de 5,5 %. Cela les oblige à mener une politique de réduction des déficits politique de rigueur et les empêche de tenter de relancer la croissance par l’endettement, comme le préconisent les keynésiens. 2. La politique monétaire a. Les principes La politique monétaire consiste à modifier le taux d’intérêt par l’intermédiaire de la banque centrale pour faire varier la masse monétaire disponible et accélérer ou freiner la croissance économique. Les keynésiens préconisent une baisse des taux d’intérêts pour permettre une relance de la demande par le crédit qui sera plus abordable et favoriser la reprise économique. Cette politique est typique d’une économie d’endettement Trente Glorieuses mais elle a pour corollaire une montée de l’inflation. En effet, une forte augmentation de la demande de biens et de services va créer un déséquilibre avec l’offre qui se traduira par une augmentation des prix. Or, pour les libéraux, l’économie doit être financée par l’intermédiaire des marchés financiers émission de titres et il faut donc pour cela favoriser l’épargne nationale ou attirer les capitaux étrangers. Cela ne peut se faire que par le biais de taux d’intérêts plus élevés et d'une inflation faible la hausse des prix dévalue la monnaie et n’encourage pas l’épargne. Il faut donc réduire la quantité de crédit disponible et adapter la quantité de monnaie à la croissance économique principe monétariste. b. Une politique monétaire totalement confiée à l'Europe La politique monétaire doit être commune à tous les pays adoptant une monnaie unique. En effet, si tous les pays subissent une croissance faible, ils doivent profiter également d’une baisse des taux d’intérêts sur l’euro. Le traité de Maastricht donne donc deux critères de convergence relatifs à la politique monétaire le taux d'inflation d'un État membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5 point celui de trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix ; les taux d’intérêts à long terme ne doivent pas dépasser de plus de 2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. De plus, en 1998, les pays de l’UE donnent naissance à la Banque centrale européenne BCE dont le rôle principal inscrit dans ses statuts est de limiter l’inflation dans la zone euro. La BCE module donc ses taux d’intérêts pour que l’inflation soit maintenue à un niveau ne dépassant pas les 2 % par an. L’orientation de la politique monétaire européenne est donc clairement libérale pour coller à une économie largement financée par les marchés financiers. Cette politique nécessite donc des taux d’intérêts plus élevés qu'aux États-Unis par exemple pour attirer les capitaux étrangers et une inflation contenue. Les pays de la zone euro n’ont donc aucune prise sur leur politique monétaire, celle-ci est menée par la BCE de manière totalement indépendante des États membres. 3. Synthèse visuelle Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours !
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Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill suggère la création des États-Unis d'Europe ». Cette idée, déjà ancienne, sera concrétisée dès 1951 avec la création de la CECA Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier et surtout avec le traité de Rome en 1957. L'idée qui sous-tend la création de l'Union européenne est de mettre l'économie au service de la paix ; en rapprochant les pays économiquement », on les rend interdépendants et on réduit, mécaniquement, les chances d'un nouveau conflit. La construction européenne combine donc une double dimension économique et Les effets de l'intégration européenne sur la croissance économiqueLe premier effet de l'intégration est simple l'intégration économique et notamment le marché unique induisent une augmentation de la taille du marché. L'intégration a permis la création en 1993 d'un marché de plus de 500 millions de consommateurs au niveau européen. La création du marché unique accentue la concurrence des entreprises en les incitant à réaliser des gains de productivité et à investir pour atteindre une taille suffisante permettant de réaliser des économiques d'échelles. L'augmentation du nombre de clients potentiels les aide à réduire leurs coûts et leurs prix. Ces gains en termes de pouvoir d'achat et de compétitivité sont favorables à la croissance côté des consommateurs, l'intégration économique peut donc générer une baisse des prix, une plus grande diversité des biens et services proposés et par conséquent une augmentation de la cours à regarder L'intégration européenne et le marché unique », Les SES en vidéos, sur YouTubeUn cours de SES résumant les grandes étapes de l'intégration européenne et la théorie de l'intégration économique de Béla Balassa zone de libre-échange, union douanière, marché commun, union économique, union économique et monétaire. Conformément au programme, la construction européenne est envisagée d'un point de vue historique et économique. Les effets du marché unique sur la croissance sont précisés. Un documentaire à regarder Jean Monnet, le père discret de l'Europe », Rüdiger Mörsdorf, 2021Un documentaire de 52 minutes sur la vie et le parcours d'un des pères fondateurs de l'Union européenne. II. Objectifs, modalités et limites de la politique européenne de la concurrenceL'Union européenne s'est dotée, dès 1957, d'autorités chargées de mener une politique de la concurrence. La politique de la concurrence désigne l'ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer une concurrence libre, loyale et non faussée » sur tous les marchés. Au niveau européen, la politique de la concurrence est menée par la Commission européenne. Elle est chargée d'appliquer les règles anti-trusts » en luttant notamment contre les abus de position dominante, les ententes ou cartels d'entreprises et en contrôlant les concentrations d' cours à regarder La politique européenne de la concurrence », Les SES en vidéos, sur YouTubeUn cours de SES expliquant de manière très claire les objectifs, les modalités et les limites de la politique de la concurrence au sein de l'Union européenne. Des rappels sont effectués sur les notions de cartels ou ententes, d'abus de position dominante et de concentrations vues en première. III. Comment la politique budgétaire et la politique monétaire agissent-elles sur la conjoncture ?La politique budgétaire est une politique économique conjoncturelle ayant pour objectif d'agir sur la croissance économique à court terme. En utilisant son budget, l'État, par différentes mesures, tente d'influer sur la demande effective la demande anticipée par les entrepreneurs et donc sur le niveau de production et sur la croissance. Par exemple, lors d'un ralentissement de la croissance économique, l'État augmente ses dépenses augmentation des prestations sociales, investissement publics, embauches de fonctionnaires, etc. et/ou réduit ses recettes baisse d'impôts pour les entreprises et/ou pour les ménages, etc., injectant ainsi de l'argent dans l'économie pour soutenir l'activité économique et relancer la croissance. On parle dans ce cas de politique budgétaire conjoncturelle de relance. La politique monétaire est aujourd'hui du ressort de la Banque Centrale européenne pour les pays de la zone euro. L'autre levier de la politique conjoncturelle est la politique monétaire. Une politique monétaire vise à agir de manière plus ou moins directe sur l'abondance du crédit dans une économie. Lors d'un ralentissement de l'activité économique, l'État peut, via la banque centrale, procéder à une réduction du taux d'intérêt directeur le taux d'intérêt fixé par la banque centrale et qui lui sert d'instrument pour mener la politique monétaire qui va entraîner une baisse du taux d'intérêt des crédits. Le crédit devenant moins cher dans les banques commerciales, les agents économiques seront incités à demander davantage de crédits. En rendant le crédit moins cher, l'État relance donc la croissance économique. On parle donc de politique monétaire conjoncturelle de relance ou de politique monétaire expansionniste. La politique monétaire est aujourd'hui du ressort de la Banque Centrale européenne pour les pays de la zone Les politiques conjoncturelles au sein de l'Union européenne des politiques économiques contraintesLa construction européenne a réduit les possibilités de recours à la politique économique conjoncturelle d'inspiration keynésienne. Le recours à la politique budgétaire et notamment à la politique budgétaire de relance est encadré depuis le traité d'Amsterdam 1997. Il prévoit en effet l'adoption d'un pacte de stabilité et de croissance » auquel sont soumis les pays de la zone euro. Ce pacte interdit aux pays membres d'avoir un déficit budgétaire déficit annuel du budget de l'État supérieur à 3 % de leur PIB et une dette publique somme des déficits budgétaires accumulés années après années supérieure à 60 % de leur PIB. Pour faire simple, les États membres ne peuvent plus laisser filer leur déficit et leur dette. La politique budgétaire est donc largement contrainte par les traités européens même si elle reste du ressort de chaque État politique monétaire n'est plus de la compétence des États de la zone euro, elle a été transférée en 1999 à la Banque centrale européenne BCE basée à Francfort. La politique monétaire est donc unique au sein de la zone euro. La BCE est indépendante des gouvernements des pays de la zone euro et a pour objectif prioritaire la stabilité des cours à regarderLes politiques conjoncturelles dans la zone euroUn cours de SES sur les politiques conjoncturelles au sein de la zone euro. Les notions de politiques budgétaires de relance et de rigueur et de politiques monétaires sont expliquées de manière exhaustive. L'architecture des politiques économiques dans la zone euro est rappelée. Une vidéo à regarder Le mécanisme de surveillance unique », vidéo publiée par la Banque centrale européenneV. Les difficultés soulevées par l'encadrement des politiques économiques conjoncturelles au sein de l'UE défaut de coordination et chocs asymétriquesLa théorie économique a montré que la coordination des politiques économiques est utile pour en augmenter l'efficacité. En effet, il serait souhaitable que les États membres coopèrent et se coordonnent. Et pourtant, au sein de l'UE, la concertation faisant souvent défaut, les États choisissent d'essayer de profiter de la relance de leurs partenaires en menant des politiques de rigueur, cela leur permet de bénéficier du surcroît d'exportation. Il y a donc bien un défaut de coordination des politiques économiques, dans la mesure où tous les pays sont incités à mener des politiques de rigueur. Chacun des États membres de l'UE, privé de la possibilité de mener une politique de relance d'ampleur, peut rencontrer des difficultés économiques en cas de choc asymétrique. Un choc asymétrique est un évènement de toute nature qui affecte négativement un État membre en particulier. Si un choc asymétrique survient par exemple, une catastrophe écologique détruisant une région d'un État membre, l'État membre sera désarmé pour réagir et relancer son n°1Exercice n°2Exercice n°3