Lhomme traverse la vie comme une ombre. Celui qui a peur que vienne le vent ou la pluie ne pourra jamais semer ni moissonner. J'ai découvert aussi que les hommes peinent et s'appliquent dans leur travail uniquement pour réussir mieux que leur voisin. Cela est aussi inutile que de poursuivre le vent. RenéFrégni était invité à l'émission La Grande Librairie le mercredi 15 juin 2022 à 21 h >>>> Replay de l'émission ICI (en créant un compte) René Frégni était l'invité vedette de l'émission " 28' " sur Arte le Samedi 9 avril à 20 h 05 >>>> Replay de " 28' " ICI . Paru le 10 février 2022 « J’avais été jadis un voyageur insouciant. Je devins un lecteur de grand chemin Lémission La Grande Librairie, diffusée depuis 2008 sur France 5, fêtera le mercredi 6 juillet prochain son 500e numéro. À cette occasion, le FrançoisBusnel prenant sa retraite de La grande librairie, la nouvelle avait de quoi surprendre le mercato télévisuel de cette rentrée 2022.Augustin Trapenard, Ilsera rejoint par la cheffe d'orchestre Mélanie Levy-Thiébaut, qui publie " Une histoire vivante de la musique ". mercredi 20 avril 2022 14h00 La grande librairie mercredi 20 avril 2022 14h00 Genre: LittéraireDurée : 90 minutesRéalisateur : Adrian SolandPrésenté par : François BusnelNationalité : France. Résumé. François Busnel propose chaque semaine, en direct, un magazine qui suit de près l'actualité des livres avec, pour seul mot d'ordre, le plaisir de découvrir de nouvelles contrées littéraires et d'assister à Ilconvie ainsi des écrivains venus d'horizons différents qui évoquent leur dernier livre. Des rubriques régulières viennent également ponctuer l'émission, notamment la découverte d'une librairie jb5oUp4. Cette semaine dans “La grande librairie”, François Busnel reçoit Joseph Weismann, Julia Wallach et Jacqueline Weismann Après la rafle Les ArènesJo Weismann, un destin l'un des derniers rescapés de la rafle du Vel' d'HivLe 16 juillet 1942, les autorités de Vichy procèdent à une rafle de familles juives parisiennes. Joseph et les siens sont conduits au Vélodrome d'Hiver, puis en wagons à bestiaux jusque dans le camp de transit de Beaune -la-Rolande. Transit... Vers où ? Un matin, on arrache à Jo ses parents et ses deux soeurs, qui sont déportés à Auschwitz. À Beaune-la- Rolande, une autre guerre a commencé celle d'un enfant de 11 ans perdu dans un camp d' est jeune, mais il sent, comprend. Il monte un plan d'évasion avec un autre enfant Joseph Kogan. Ensemble, ils se glissent sous 15 mètres de barbelés qu'ils "détricotent" à mains nues, durant 6 heures d'affilée. Une fois extirpés des barbelés, ils courront pour leur liberté, dans un monde devenu cauchemar. Ils se retrouveront des années après leur évasion, pour tenter de mettre du baume sur leurs souvenirs... Depuis, Joseph Weismann, 90 ans aujourd'hui, participe à des conférences, des colloques, des débats, des films. Et il guerre à lui ne s'est jamais vraiment achevée. Mais nous sommes tous les héritiers de sa douleur et de ses Wallach Dieu était en vacances Grasset A Auschwitz, j’ai cherché ma mère partout dans le camp des femmes. Je demandais à toutes les Françaises. Je cherchais par date d’arrivée, j’allais voir dans les baraquements. Ma mère était très débrouillarde, très joyeuse. Elle avait une telle force de vie que j’étais certaine de la retrouver. Puis j’ai rencontré une femme qui se souvenait d’elle. C’est toi Julia ? m’a-t-elle demandé. Il paraît que ma mère parlait de moi sans que mon père, comme il savait travailler le cuir, serait employé dans un bon commando. Mais quelques jours après notre arrivée, je l’ai croisé sur le chantier du Revier, l’infirmerie des femmes. Il s’était porté volontaire parce qu’il voulait savoir ce qu’il était arrivé à sa femme. Qu’est-ce qu’on peut contre un grand amour ? C’est la dernière fois que je l’ai vu. On m’a dit qu’il avait été envoyé nettoyer le ghetto de Varsovie puis, avec tout son commando, camp, pendant l’appel, on soufflait dans le dos de la femme devant nous et on frottait le tissu mince de sa robe. Celle qui était derrière nous faisait pareil. Quand on avait une journée sans travail, on s’asseyait par terre et on se racontait notre enfance. Et puis on chantait. » Née à Paris en juin 1925, de parents polonais, Julia Wallach a quinze ans quand les Allemands entrent dans Paris, et dix-sept ans quand elle est arrêtée avec son père sur dénonciation d’une voisine, en 1943, puis déportés de Drancy vers Auschwitz-Birkenau… Julia connaît la faim, le froid, les coups, et la marche de la mort à travers la Pologne et l’Allemagne enneigées. Pendant quatre mois, sans plus rien à manger, ils avancent. En avril 1945, avec quelques femmes, Julia trouve encore la force de s’enfuir….Elle qui a survécu au typhus et aux sélections, aux coups, au froid et à la faim, aux deuils et au chagrin, va pas à pas, reconstruire sa vie, tomber amoureuse et fonder une famille dont les photos magnifiques ornent les murs de cet appartement qu’elle n’a jamais plus quitté. Son livre est le récit d’une longue marche vers la vie, ponctué d’éclats de rire et de colère, drapé, avec une élégance sans faille, dans la force de caractère qui n’a jamais cessé de l’ Fleury-Marié Résistante Calmann LevyÀ dix-sept ans, Jacqueline Fleury-Marié s’engage contre l’occupant nazi dans les réseaux Défense de la France puis Mithridate, comme ses parents et son frère. Distribution de journaux et de tracts, transport de messages, recherche de caches… elle effectue de nombreuses missions de liaison et de renseignement – jusqu’à recopier une partie des plans du mur de l’Atlantique. Elle est arrêtée et emprisonnée à Fresnes, torturée par la Gestapo, parquée dans un train de déportation, connaît l’horreur de Ravensbrück, puis l’enfer des marches de la mort... Dont elle revient, brisée mais les 1 038 résistants élevés Compagnons de la Libération par le général de Gaulle, seulement six sont des femmes – un chiffre qui est loin de représenter leur réelle part à cette lutte clandestine. À quatre-vingt-quinze ans, Jacqueline Fleury-Marié livre un témoignage exceptionnel et rend hommage à toutes ses compagnes, héroïnes souvent inconnues, qui se sont sacrifiées pour leur patrie, pour la liberté et dont les visages continuent de la que l’Histoire ne les efface pas. Et que les valeurs qui ont porté leur combat éclairent notre époque.