Lintelligence ou le parti dâen rire â JournĂ©e de Formation Beaugency, 28 mars 2018 â Document de travail â Yvanne Chenouf â Association Française pour la lecture (www.lecture.org) 1 Lâintelligence heureuse ou le parti dâen rire « Dans les contes, ils ont pas le temps de rire : le livre se finit toujours avant. ».
Ellec'est La charmante #sabrina l'une de nos membre de ce groupe Aujourd'hui c'est son #anniversaire ! un souhait de ta part lui fera plaisir #bon anniversaire Ă toi #brina Q ue tous les Toto Le Roi Du Rire | Elle c'est La charmante #sabrina
CetopĂ©ra-comique en 4 actes raconte comment le Roi Vâlan dĂ©cide d âexaucer le d Ă©sir de son fils, le Prince Caprice, dâaller sur la Lune. Avec le savant Microscope, ils se rendent sur l
Refrain: Le roi du rire est dans la lune Il est venu se présenter Avec un grand chapeau à plumes Et des habits tout rapiécés Couplet 2 Qui fait du vélo Avec un balai Et joue du saxo Avec un sifflet ? Une écharpe
Leclown Mannick Refrain : Le roi du rire est dans la lune Il est venu se prĂ©senter Avec un beau chapeau Ă plumes Et des habits tout rapiĂ©cĂ©s. 1/ Qui met son manteau Toujours Ă lâenvers Et
LidĂ©ologie mise en scĂšne. AprĂšs la reprĂ©sentation du Ballet royal de la Nuit, Louis XIV fit du soleil son emblĂšme favori.La danse demeura lâune de ses plus grandes passions, comme lâatteste la fondation, en 1661, de lâAcadĂ©mie royale de danse, qui prĂ©cĂ©da de huit ans lâinstitution de lâAcadĂ©mie royale de musique ; cependant, la professionnalisation de la danse dâun
Corentindénonçait les complots du monde entier devant son ordinateur, en slip et chaussette. - page 24 - Topic Donc on est allé sur la LUNE avec ça ? :rire: :rire: :rire: du 02-10-2021 13:31:
Quinage dans le sens du courant fait rire les crocodiles. Le secret des poissons Conte des Comores Autrefois, raconte-t-on, la mer Ă©tait inhabitĂ©e, car les poissons vivaient parmi les animaux de la forĂȘt. Ils se tenaient debout et marchaient fiĂšrement sur leur queue ! Un jour, Lion, le vieux roi rĂ©unit lâensemble des animaux et leur dit - Mes amis, la princesse est en Ăąge de se
Le02 octobre 2021 à 14:30:28 :Le 02 octobre 2021 - page 12 - Topic Donc on est allé sur la LUNE avec ça ? :rire: :rire: :rire: du 02-10-2021 13:31:48 sur les forums de jeuxvideo.com
AssociĂ©eplus tardivement Ă la Lune, elle est la fille de Zeus, le roi des dieux et de la titanide LĂ©to ainsi que la sĆur jumelle d'Apollon [5]. Elle est l'une des trois dĂ©esses vierges avec Hestia et AthĂ©na. AthĂ©na (áŒÎžÎ·ÎœáŸ¶ / AthÄnĂą ; correspondant Ă Minerve latine) : dĂ©esse de l'intelligence, de l'habiletĂ©, de la stratĂ©gie guerriĂšre, de l'artisanat, de la sagesse et
fhGZR. Texte intĂ©gral 1 Les notices de Jean-François Marmontel furent ultĂ©rieurement reprises dans ses ĂlĂ©ments de littĂ©ra ... 2 GĂ©rard Genette, Palimpsestes. La littĂ©rature au second degrĂ© 1982, Paris, Ăditions du Seuil, P ... 3 Jean Ămelina, Le Comique, essai dâinterprĂ©tation gĂ©nĂ©rale 1991, Paris, SEDES, 1996. 4 SĂ©golĂšne Le Men, Daumier et la caricature, Paris, Citadelles & Mazenod, 2008, p. 28-32. 5 Dans Charlie Hebdo, 27 mai 1974. 6 Pierre Jourde, Empailler le torĂ©ador. Lâincongru dans la littĂ©rature française, Paris, JosĂ© Corti, ... 1DĂšs les annĂ©es 1780, dans lâEncyclopĂ©die de Diderot et dâAlembert, J. -F. Marmontel dĂ©finit le comique » comme une comparaison quâon fait, mĂȘme sans sâen apercevoir1 ». Cette dĂ©finition et le processus quâelle dĂ©crit pourraient tout aussi bien sâappliquer Ă lâexercice mĂȘme de la caricature, Ă sa conception autant quâĂ sa rĂ©ception, pour peu quâon lâentende comme un art de la comparaison conciliant lâimitation et la dĂ©formation, pour le plaisir quâengendre la diffĂ©rence admise, aprĂšs lâexpĂ©rience de la surprise et de la dĂ©couverte, entre ce quâon se prĂ©parait Ă voir et ce quâon a vu. Devant une caricature, le rire surgit de cet Ă©cart Ă©prouvĂ©, quâen Ă©cho Ă lâintertextualitĂ© genettienne2, Jean Ămelina a qualifiĂ© dâinterrĂ©alitĂ©3 imitation, transformation et travestissement dâun sujet A en un objet B â par exemple Louis-Philippe en poire par Charles Philipon, HonorĂ© Daumier et leurs complices des annĂ©es 18304 ou ValĂ©ry Giscard dâEstaing en prĂ©sident tĂȘte de noud » par GĂ©bĂ©5. Le rire que dĂ©clenche une caricature est en effet provoquĂ© par la comparaison quasi inepte et presque inacceptable entre un ĂȘtre et sa reprĂ©sentation, par lâidentification du parcours opĂ©rĂ© de lâun Ă lâautre et par la dĂ©tection ludique des Ă©carts qui ponctuent la lecture câest une sorte de jeu des sept erreurs qui ne dirait pas son nom et qui cacherait son jeu, pour mieux faire rire en le dĂ©voilant avec lâefficacitĂ© de la rapiditĂ©. Autant le dire dâemblĂ©e, la caricature fonctionne selon une structure duplice tacitement acceptĂ©e, parfois mĂȘme jusquâĂ lâabsurde, en dĂ©pit des aberrations de la reprĂ©sentation, au mĂ©pris des transgressions quâelle opĂšre et au risque de lâincongruitĂ© quâelle peut produire. Celui qui dĂ©nie au caricaturiste la prĂ©tention Ă la vĂ©ritĂ© et, par lĂ mĂȘme, Ă la rĂ©alitĂ©, en raison des formes outrĂ©es et dĂ©formĂ©es dont il use et abuse, ne peut pas rire dâune caricature, puisquâil refuse le principe mĂȘme dâune comparaison dont la vocation est dâĂȘtre faussĂ©e ou biaisĂ©e celui-lĂ rejette le rĂ©gime de lâanomalie, sous lequel fonctionne le comique de la caricature dans son registre graphique comme dans son rĂ©gime textuel. Ce rĂ©gime de lâanomalie est dĂ©terminant, car il recouvre les notions avoisinantes de lâerreur, de lâincongruitĂ©6 et du dĂ©sordre, en sâopposant Ă une norme anatomique, morale, sociale... transgressĂ©e Ă dessein par le caricaturiste. Lâanomalie est en effet cultivĂ©e par le caricaturiste qui lâemploie avec des accentuations diverses, comme un art de la curiositĂ© et de la laideur, de la difformitĂ© et de la distraction. Le caricaturiste institue donc ces valeurs en systĂšme dĂ©rĂ©glĂ© et perverti ou en ordre inhabituel et excessif, dont il distille le trouble sous la forme dâun spectacle comique inlassablement jouĂ©, repris en variations limitĂ©es mais Ă frĂ©quence infinie, dans le cadre de chacune de ses images. LE PROCĂS DU RIRE 7 Bernard Vouilloux, Champfleury et le âmatĂ©riel de lâartâ le langage de lâimagerie populaire », ... 8 Michel Ragon, Le Dessin dâhumour. Histoire de la caricature et du dessin humoristique en France 1 ... 9 Ăric Smadja, Le Rire, Paris, PUF, Que sais-je ? », 1993, p. 3. 2Mon propos sera moins de tenter de dĂ©finir une nouvelle fois la caricature-de nombreux essais ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă cette question de taxinomie â, que dâessayer dâen approcher lâesthĂ©tique comique, câest-Ă -dire les rĂšgles ou les procĂ©dĂ©s de son Ă©criture mise en forme s en vue du comique. Commençons par une interrogation Ă©lĂ©mentaire quâest-ce qui, dans une caricature, fait rire » ou prĂȘte Ă rire » ? Comment et pourquoi une caricature excite le rire » ? Il faut essayer de se soustraire Ă ce qui, depuis le xviiie siĂšcle, tout au long des xixe et xxe siĂšcles, et aujourdâhui encore, est liĂ© Ă un usage culturel trĂšs extensif du terme caricature », pour reprendre ici une remarque de Bernard Vouilloux7, oĂč se chevauchent et se confondent toutes sortes dâimages aux procĂ©dures et aux intentions voisines, mais partiellement distinctes le dessin dâhumour, le dessin de presse, le dessin dâactualitĂ©... Un dĂ©tour par lâĂ©tymologie du terme caricature » nâest pas inutile lâĂ©tymologie premiĂšre serait issue de lâitalien caricare, lui-mĂȘme issu du latin populaire â charger, dans sa polysĂ©mie et ses extensions, selon quâon charge un poids comme un fardeau, quâon pĂšse excessivement sur quelque chose jusquâĂ le voir rompre ou lâĂ©craser, selon quâon charge une arme, quâon conduise une attaque ou un combat, quâon accable quelquâun en lui portant des accusations ou des injures, quâon exagĂšre au risque de la surcharge des traits de caractĂšres, des travers ou des dĂ©fauts, Ă des fins satiriques, entre critique et comique8. On peut donc convenir que la caricature a acculturĂ© la dĂ©formation voire lâexcĂšs dâun cĂŽtĂ©, et la ridiculisation ou la moquerie de lâautre, en domestiquant le rire quâon dit souvent impulsif et convulsif, Ă©tranger Ă toute opĂ©ration mentale » et Ă toute idĂ©ation prĂ©alable9 ». Une double inquiĂ©tude se trouve ainsi attachĂ©e Ă la caricature, qui intervient Ă deux niveaux diffĂ©rents dâabord, elle provoque le rire qui souffre dâune rĂ©putation culturelle sulfureuse ; ensuite, elle paraĂźt en avoir maĂźtrisĂ© lâalchimie. 10 Charles Baudelaire, De lâessence du rire et gĂ©nĂ©ralement du comique dans les arts plastiques » ... 11 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 243. 12 Daniel MĂ©nager, La Renaissance et le rire, Paris, PUF, Perspectives littĂ©raires », 1995, p. 80. 13 Celui auquel le rire est Ă©tranger. 14 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Ăge » 1989, et Le rire dans les rĂšgles monastiques du Haut Mo ... 15 Jacques Le Goff, Le rire dans les rĂšgles monastiques... », op. cit., p. 1 357. 16 Max Milner, Le Diable dans la littĂ©rature française, de Cazotte Ă Baudelaire, 1772-1861 1971, Pa ... 17 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Ăge », op. cit., p. 1 353. 3Dans les pages de lâessai quâil consacre en 1855 Ă lâessence du rire et gĂ©nĂ©ralement du comique dans les arts plastiques10 », Baudelaire lie la caricature Ă la rĂ©putation diabolique du rire quâelle provoque, en rappelant une phrase quâil attribue Ă Lavater, lâinventeur de la physiognomonie, et quâen voulant citer de mĂ©moire il finit par réécrire en un aphorisme Le Sage ne rit quâen tremblant11. » Sâil est, selon Aristote, le propre de lâhomme, le rire demeure une manifestation suspecte et indĂ©terminĂ©e, mystĂ©rieuse et incontrĂŽlable, agressive et subversive. Le Moyen Ăge craint le rire, dont on ne perçoit pas clairement le siĂšge entre le cerveau et les entrailles, et qui ressemble au cri du singe, au hennissement du cheval ou Ă lâaboiement du chien. Ă sa suite, lâĂąge classique sâaccommode mal du rire qui malmĂšne lâidĂ©al de majestas de la Renaissance humaniste, par les convulsions indignes et les dĂ©formations fatales quâil provoque, comme par les facultĂ©s quâil altĂšre12. Ainsi sâĂ©tablit la rĂ©putation douteuse du rire, quâinterrogent philosophes, poĂštes et mĂ©decins, que viennent renforcer des considĂ©rations dâordre religieux. Car, dans la tradition de lâĂpĂźtre apocryphe Ă Lentulus, les PĂšres de lâĂglise saint Basile et saint Jean Chrysostome ont promu JĂ©sus en agelaste13 qui, puisque le Nouveau Testament ne mentionne pas son rire, nâaurait jamais ri pendant sa vie terrestre et dont lâimitation doit permettre de forger lâhomme chrĂ©tien en quĂȘte de perfection14. Câest cette tradition qui autorisera ensuite Ă affirmer radicalement que JĂ©sus a aussi condamnĂ© le rire. Cette mĂ©fiance Ă lâĂ©gard du rire, qui parcourt le Moyen Ăge et la Renaissance, eut deux consĂ©quences majeures. Dâune part, elle sanctionne lâhomme faillible rĂ©duit Ă rire des faiblesses et des dĂ©fauts de ses semblables, comme des siens propres, au lieu de sâen repentir et dâen pleurer, et qui devient ainsi lâhomo risibilis15. Dâautre part, elle fait du rire lâapanage du diable prenant sa revanche sur un Dieu tout-puissant, omniscient et omnipotent le rire ne pouvait exister au jardin dâĂden, oĂč les dĂ©fauts et la laideur nâavaient pas leur place. Le rire apparaĂźt simultanĂ©ment avec le pĂ©chĂ© originel qui dĂ©traque lâharmonie du monde, car il corrompt lâidĂ©al par la reconnaissance de lâimperfection quâil ratifie. Cette thĂšse du rire satanique a Ă©tĂ© confortĂ©e par lâimaginaire de la littĂ©rature romantique16 et par son goĂ»t prononcĂ© pour lâiconographie mĂ©diĂ©vale du diable grimaçant dĂ©rivĂ© de la figure du satyre antique. Le rire, devenu lâexpression dâune moquerie impie ou dâune raillerie sacrilĂšge, sâimpose dĂ©sormais comme lâexpression dâune mauvaise intention et lâEnfer est devenu le lieu exclusif du rire accusĂ© de dissiper lâesprit humain et, par consĂ©quent, lâesprit divin. Le rire est une preuve de dĂ©chĂ©ance et les circonstances ou les objets, dans lesquels il se manifeste-notamment dans les productions visant Ă faire rire par lâentremise de ce que Le Goff appelle une dĂ©bauche dâimagination, dâinvention, de trouvailles17 » â, ne peuvent quâĂȘtre suspectĂ©s sinon redoutĂ©s. CARICATURE ET SATIRE 18 Colette Arnould, La Satire, une histoire dans lâhistoire, Paris, PUF, littĂ©raires », 1996. 19 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Ăge », op. cit., p. 1 343. 20 Robert Elliot, The Power of Satire Magic, Ritual, Art, Princeton, Princeton UniversitĂ© Press, 19 ... 21 Werner Hofmann, La Caricature de Vinci Ă Picasso, Paris, GrĂŒnd/Somogy, 1958, p. 114. 22 Voir William Hogarth, catalogue dâexposition Paris, MusĂ©e du Louvre, 20 octobre 2006-8 janvier 20 ... 23 CitĂ© par AndrĂ© Blum, La Caricature rĂ©volutionnaire, Paris, Jouve, 1916, p. 195-196. 24 Jacques-Louis David, LâArmĂ©e des cruches, eau-forte, 1793-1794, Paris, BNF, Dc Vinck ». Voir J ... 4Il faut aussi rappeler ce que peut signifier, dans un tel contexte, la tentation de dominer le rire, pour ne plus le subir, en le provoquant et le dirigeant, comme sây emploie le caricaturiste quand il Ă©labore une image satirique. Une part de la conception culturelle litigieuse du rire est Ă©galement issue de cette possibilitĂ© que la caricature et ses effets comiques soient empreints dâune intention malveillante et agressive, humiliante et provocante â câest-Ă -dire une sorte dâarme quâon charge et qui se dĂ©charge, pour atteindre symboliquement lâennemi, pour le blesser et le rabaisser, pour le souiller et le vaincre, puisquâelle lui fait perdre dignitĂ© et autoritĂ©. Au moins depuis JuvĂ©nal, la satire traĂźne la rĂ©putation de pouvoir tuer18 â ce fantasme ou cette mĂ©taphore est symptomatique dâun usage maĂźtrisĂ© et calculĂ© du rire, impliquant une intellectualisation et une instrumentalisation possibles de la satire ou de la caricature, perçues comme des agents de trouble et de dĂ©sordre, capables dâaffaiblir pour destituer et de dĂ©vaster pour vaincre. Car, pour reprendre ici les propositions de Jacques Le Goff, le rire est une conduite sociale qui suppose des codes, des rites, des acteurs, un théùtre19 », favorisant une complicitĂ©, une contamination voire une communion, en structurant la sociĂ©tĂ© oĂč il sâĂ©panouit, comme ont pu le remarquer les anthropologues dans certaines organisations sociales primitives20. Pour toutes ces raisons culturelles, le rire est craint par le pouvoir civil ou religieux, et ses caractĂšres sont transfĂ©rĂ©s, dĂšs le courant du xviiie siĂšcle europĂ©en, Ă la caricature moderne comme image critique et railleuse, comique et ludique-une image de masse, multiple et mobile, destinĂ©e Ă lâopinion publique et inscrite dans la sphĂšre sociale et politique. Si la caricature Ă©tait jusquâalors, sauf en de rares exceptions, un exercice de peintre â un jeu de crayons », selon lâexpression de Werner Hofmann21 â, Ă vocation plastique, principalement pratiquĂ©e par des artistes, au sens large du terme, dans le cadre privĂ© de lâatelier, sans vocation comique et sans perspective de publication, comme dans lâentourage bolognais des frĂšres Carrache ou, ultĂ©rieurement, dans les premiĂšres Ćuvres dâHogarth22, elle devient un objet mĂ©diatique dont les effets comiques, calculĂ©s â Ă dĂ©faut de pouvoir ĂȘtre maĂźtrisĂ©s jusque dans leur rĂ©ception â et diffusĂ©s, deviennent des modes dâintervention publique. Câest tout le sens de lâinitiative du peintre rĂ©volutionnaire Jacques-Louis David, pendant la RĂ©volution française, quand il accepte de rĂ©pondre favorablement Ă une commande spĂ©cifique du ComitĂ© de Salut public, en rĂ©alisant des caricatures qui peuvent rĂ©veiller lâesprit public et faire sentir combien sont factices et ridicules les ennemis de la libertĂ© et de la rĂ©publique », selon les termes de la proposition officielle de Lazare Carnot23. Et pour ce faire, lâartiste nĂ©o-classique conçoit notamment une charge oĂč les soldats anglais sont transformĂ©s en cruches de terre que brisent les sans-culottes français en les touchant de leurs patriotiques Ă©trons24. 25 Robert Justin Goldstein, Censorship of Political Caricature in Nineteenth Century France, Kent/Lon ... 26 Ainsi, le nazisme et le fascisme ont-ils eu recours au langage de la satire graphique, en particul ... 27 Alexandre Vatline et Larissa Malachenko, Dessine-moi un Bolchevik. Les caricaturistes du Kremlin, ... 28 In Le Monde, 25 avril 2002. Le dessin est repris dans Plantu, La France Ă la baguette. LâannĂ©e 200 ... 29 Yves Bordenave, Marc Blondel âatteinte dans son honneurâ par un dessin de Plantu », in Le Monde, ... 30 CitĂ© par VĂ©ronique Murus, La mouche », in Le Monde, 29-30 avril 2007. Ă la suite, Plantu prĂ©cisa ... 5La caricature ne peut donc quâĂȘtre suspecte et ceci explique les imaginaires qui lui sont attachĂ©s, tout autant que les mesures de surveillance, entre censure partielle et suppression totale, dont elle a Ă©tĂ© lâobjet, selon les rĂ©gimes politiques, tout au long des xixe et xxe siĂšcles25. Dans les dictatures, elle est rĂ©duite Ă lâillĂ©galitĂ©-sauf si elle appartient Ă lâarsenal de la propagande qui lâinstrumentalise contre des cibles choisies26 â et sa pratique constitue un dĂ©lit qui nâest guĂšre tolĂ©rĂ© que dans les marges officieuses du rĂ©gime, comme en attestent les portraits-charges de leurs confrĂšres exĂ©cutĂ©s souvent maladroitement mais non sans efficacitĂ© par les membres du Politburo, en URSS dans les annĂ©es 1920 et 193027. Dans les dĂ©mocraties modernes, les caricaturistes peuvent ĂȘtre poursuivis, sur plainte des sujets de leurs charges auxquels la loi accorde le statut de victimes. Ainsi, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat Force ouvriĂšre, Marc Blondel, porta-t-il plainte en diffamation pour une caricature de Plantu qui, Ă la une du Monde28, lâavait reprĂ©sentĂ© assoupi, assis derriĂšre Jean-Marie Le Pen â alors prĂ©sent au second tour des Ă©lections prĂ©sidentielles â, et arborant un brassard FO, dâallure vaguement nazie. Le dessinateur avait ainsi voulu stigmatiser le silence politique du leader syndicaliste. Mais ce dernier avait Ă©prouvĂ© cette charge comme une atteinte Ă son honneur29 ». Dans une veine similaire, on sait que, pendant la campagne prĂ©sidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy se plaignit auprĂšs de Plantu dâune caricature oĂč il avait repĂ©rĂ© quâil Ă©tait affublĂ© dâun brassard estampillĂ© IN, en Ă©cho Ă la question de lâidentitĂ© nationale portĂ©e au dĂ©bat par le candidat, et accompagnĂ© dâune mouche volant bas. Ă propos de cet insecte, il crut bon de justifier Je sais quâelles accompagnent gĂ©nĂ©ralement la reprĂ©sentation de JeanMarie Le Pen. [...] Jâignore sincĂšrement ce qui me vaut un tel traitement, tant je considĂšre avoir, tout au long de ma vie politique, combattu les idĂ©es de lâextrĂȘme droite [...]30 ». 31 Voir la sĂ©rie de 3 volumes dâAndrĂ© Ribaud, dessins de Moisan La Cour, chronique du royaume 1961 ... 32 Voir Moisan histoire dâune RĂ©publique de De Gaulle Ă Mitterrand, catalogue dâexposition, Paris, ... 33 Annie Duprat, Le Roi dĂ©capitĂ©. Essai sur les imaginaires politiques, Paris, Ăditions du Cerf, 1992 ... 34 Catherine Clerc, La Caricature contre NapolĂ©on, Paris, Promodis, 1985. 35 Annie Jourdan, NapolĂ©on, hĂ©ros, imperator, mĂ©cĂšne, Paris, Aubier, 1998. 36 Louis Veuillot, Paris pendant les deux siĂšges, 2 vol., Paris, Victor PalmĂ©, 1871, vol. 1, p. 362-3 ... 37 George Grosz, Un petit oui et un grand non 1955, NĂźmes, Ăditions Jacqueline Chambon, 1990. 6Dans un cas comme dans lâautre, ce qui est craint par les victimes de la caricature, câest le rabaissement quâelle produit par le comique rire dâun homme de pouvoir constitue une transgression, voire un forfait, qui revient Ă lui retirer son crĂ©dit et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă lui dĂ©nier toute facultĂ©. Câest, sous la monarchie, proclamer que le roi est nu » et que la puissance et la gloire peuvent nâĂȘtre rien â comme dans la sĂ©rie de Roland Moisan et AndrĂ© Ribaud31 du Canard enchaĂźnĂ©, visant de Gaulle en faux monarque, flanquĂ© dâune fausse cour et dotĂ© dâune fausse grandeur32. Les historiens de la RĂ©volution française ont montrĂ© le rĂŽle manifeste de la caricature dans le processus de promotion de la dĂ©faite du corps de Louis XVI, ayant prĂ©parĂ© lâopinion publique Ă sa dĂ©chĂ©ance symbolique, sa destitution politique et sa mort physique33. La caricature est aussi redoutĂ©e par les modes de destitution quâelle fait jouer elle transforme lâhumain en animal Louis XVI en cochon ou NapolĂ©on III en vautour dĂ©plumĂ© ou en lĂ©gume Louis-Philippe en melon, voire en objet Georges Pompidou en cendrier, François Mitterrand en chandelle-en tirant souvent le sujet vers une condition ou un Ă©tat infĂ©rieurs qui placent le spectateur et, du mĂȘme coup, haussent le rieur en position de distance et de supĂ©rioritĂ©. Le jeu critique et comique du caricaturiste consiste Ă avilir et salir la victime de lâimage en faisant intervenir aussi lâobscĂ©nitĂ©, sous deux formes principales la pornographie et la scatologie. Ainsi procĂšdent les caricatures anti-napolĂ©oniennes34 qui se plaisent Ă montrer â motivation et sujet exclusifs de nombreuses charges â lâEmpereur dĂ©fĂ©quant en public, pour rabaisser le grand homme et dĂ©samorcer la gloire et la pompe dont il se pare35. Dans la perception angoissante de la caricature, se trouve activĂ©e Ă©galement la destitution quâelle provoque, en soumettant sa victime Ă la rĂ©putation culturelle de son propre statut câest une image obscĂšne ou vicieuse, Ă force de dĂ©noncer les vices de ses sujets et dâen donner Ă rire. Mais tant elle y traĂźne ses victimes, cette imagerie du trottoir finit par ĂȘtre suspectĂ©e de se complaire dans le caniveau ; câest ce que lâultramontain Louis Veuillot, saisi par le vomissement de caricatures qui depuis votre avĂšnement nâa cessĂ© de salir la ville », reprochera en novembre 1870 au rĂ©publicain Jules Favre, ministre du gouvernement de la DĂ©fense nationale36. TrĂšs significativement, quand le peintre expressionniste George Grosz dit sa curiositĂ© pour lâimage satirique, Ă lâĂ©poque de la RĂ©publique de Weimar, il la rapproche des graffitis des pissotiĂšres publiques, quâil sâapplique Ă copier tant leur cruditĂ©, leur obscĂ©nitĂ© et leur duretĂ© le fascinent37. 38 Ernst Kris et Ernst Gombrich, Principes de la caricature » 1940 ; repris par Ernst Kris, Psych ... 39 Jules VallĂšs, Ćuvres, Ă©dition Ă©tablie par Roger Bellet, Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ© ... 40 Bernard Sarrazin, Le Rire et le sacrĂ©. Histoire de la dĂ©rision, Paris, DesclĂ©e de Brouwer, 1991, p ... 41 Ibid. 42 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 260. 7La comparaison de Grosz renvoie aussi Ă une mise en image » constituĂ©e en sortilĂšge. Dans un texte fondateur38, Kris et Gombrich ont avancĂ© lâhypothĂšse dâune parentĂ© entre la caricature et la magie caricaturer son ennemi aurait Ă©quivalu Ă pendre son portrait en place publique, Ă lacĂ©rer ou dĂ©chirer sa photographie, Ă planter des aiguilles dans une poupĂ©e Ă son effigie. Des caricaturistes emploient dâailleurs, dĂšs le xixe siĂšcle, selon une mise en abyme, ces procĂ©dĂ©s comme motifs iconographiques, en multipliant les pendaisons, les mises au pilori et les supplices physiques les plus cruellement inventifs â faces scarifiĂ©es, yeux crevĂ©s, bouches obstruĂ©es... â, qui soumettent les visages Ă des rictus et des grimaces dâautant plus risibles que le subreptice de ces expressions passagĂšres se trouve figĂ© par lâimage caricaturale. Enfin, la caricature effraie parce quâalors mĂȘme quâelle prĂ©tend Ă la vĂ©ritĂ©, elle soumet sa victime Ă une dĂ©nonciation excessive et injuste, voire outrageante, souvent erronĂ©e quand elle nâest pas mensongĂšre. Calomniez, calomniez ! il en restera toujours quelque chose », dit lâadage â la caricature accentue cette dimension de la mauvaise parole en jouant avec la fixitĂ© et la permanence de lâimage qui sâapparente Ă une malĂ©diction. Dans Les EmployĂ©s 1837, Balzac prĂ©sente un fonctionnaire, Bixiou, qui se consacre Ă la chanson comique et Ă la caricature, avec tant de piquant quâil parvient, dâun seul de ses dessins, Ă briser la carriĂšre dâun collĂšgue du ministĂšre. Cette dimension calomnieuse de la caricature-malĂ©fice est essentielle du point de vue de sa rĂ©ception et de ses enjeux comiques. Jules VallĂšs en fit dâailleurs lâexpĂ©rience incidemment, dâaprĂšs son portrait-charge en chien publiĂ© par AndrĂ© Gill dans La Lune du 14 juillet 1867. Quelques semaines plus tard, pendant une escapade en ballon, il atterrit Ă Provins, oĂč une jeune femme lui dĂ©clara Oh ! Je vous reconnais, monsieur. Je vous ai vu dans La Lune, vous Ă©tiez derriĂšre un corbillard et vous traĂźniez une casserole. » VallĂšs prĂ©cise quâelle sâĂ©chappe [...] prĂ©textant je ne sais quoi. Elle redescend [...] accompagnĂ©e dâune jeune dame grande et pĂąle [...]. Elle sait qui je suis. Son amie lui a dit âViens voir ce monstre !â39 ». Si la caricature est lâobjet dâune grande mĂ©fiance, voire dâune sorte de crainte, câest parce quâelle sâapplique Ă faire exploser et Ă disqualifier par le rire des hiĂ©rarchies instituĂ©es â quâelle ne reconnaĂźt plus, ni dans lâordre moral ou religieux, ni dans lâordre social ou politique â et parce quâelle en fait prolifĂ©rer sans arrĂȘt le tohu-bohu40 », en brouillant tous les repĂšres, le haut et le bas, le sacrĂ© et le profane, le sĂ©rieux et le non-sĂ©rieux41 » â jusquâĂ donner le vertige », selon le mot de Baudelaire42. VERS UNE ESTHĂTIQUE DE LA CARICATURE 43 Charles Baudelaire, Mon cĆur mis Ă nu », XXXVIII ; in Ćuvres complĂštes, t. 1, Claude Pichois di ... 44 Champfleury, Son regard et celui de Baudelaire, Ă©dition Ă©tablie par GeneviĂšve et Jean Lacambre, Pa ... 45 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 241. 46 Ibid., p. 247. 47 Ibid., p. 242. 48 Emmanuel Kant, Critique de la facultĂ© de juger, Ă©dition et traduction dâAlexis Philonenko, Paris, ... 49 Voir Champfleury, lâart pour le peuple, catalogue dâexposition Paris, MusĂ©e dâOrsay, 13 mars-17 j ... 50 Bernard Vouilloux, Champfleury et le âmatĂ©riel de lâartâ... », op. cit. 8Câest au xixe siĂšcle â dans ce siĂšcle, dont Baudelaire a dit quâil avait le culte des images43 », qui sâĂ©tait substituĂ© Ă dâautres cultes, sans pour autant quâil y ait dâautres croyances â, que la caricature fut prise en compte, en dehors de la tradition des traitĂ©s de peinture ou dâiconologie, pour ce quâelle pouvait ĂȘtre intrinsĂšquement. Au mitan du siĂšcle, deux critiques dâart ont plus particuliĂšrement regardĂ© ces images Baudelaire et Champfleury, dont on amalgame souvent les Ă©crits sur la caricature ou quâon oppose44, mais qui nâinterviennent pas dans les mĂȘmes conditions, car ils ne lisent pas la caricature dans une perspective commune. Selon Baudelaire, dans son essai de 1857, la caricature est un genre singulier45 » â Ă lâĂ©cart de la hiĂ©rarchie des genres, mais aussi de la distinction entre arts majeurs et arts mineurs â, fondĂ© sur une dualitĂ© La caricature est double le dessin et lâidĂ©e, le dessin violent, lâidĂ©e mordante et voilĂ©e ; complication dâĂ©lĂ©ments pĂ©nibles [...]46 », avance-t-il. Soit la caricature intĂ©resse lâhistorien ou le chroniqueur et elle est, en lâespĂšce, une archive47 » susceptible de renseigner sur un Ă©vĂ©nement, une personnalitĂ© ou un courant dâopinion. Sa part dâactualitĂ© vient alors documenter le propos de lâhistorien qui peut en apprĂ©cier lâefficacitĂ© critique et le comique significatif », Ă la condition dâen ressusciter le rĂ©gime allusif et le sujet. Mais Baudelaire avertit que, par cette approche iconographique, la caricature est condamnĂ©e Ă lâobsolescence dĂšs sa parution, puisquâelle se trouve aussitĂŽt dĂ©passĂ©e par une actualitĂ© changeante suscitant toujours de nouvelles charges, elles-mĂȘmes, Ă leur tour emportĂ©es par le souffle incessant qui en amĂšne de nouvelles ». Soit la caricature est devenue illisible et incomprĂ©hensible du point de vue de lâhistoire, nâaccĂ©dant pas au rang dâarchive, par une perte de son sens. Ce qui subsiste alors, toujours selon Baudelaire, câest la caricature comme mystĂšre, Ă©nigme ou chiffre, qui fait rire, bien que la signification premiĂšre de lâimage Ă©chappe. En lâespĂšce, le comique et la critique de long terme sont produits par les formes, la syntaxe et le langage mĂȘmes de la caricature, entendue comme une image dĂ©formante et dĂ©gradante, excessive et dĂ©rĂ©glĂ©e, monstrueuse et improbable, conformĂ©ment Ă lâorigine diabolique du rire. Câest ce que Baudelaire appelle le comique absolu ». Ces deux conceptions de la caricature sont presque indissociables au sein des objets elles co-existent dans chaque image satirique, en des proportions variant selon lâĂ©vĂ©nement raillĂ© et selon sa composition en vue de la satire. Mais, pour la premiĂšre fois, grĂące Ă Baudelaire, une approche thĂ©orique a Ă©tĂ© envisagĂ©e, qui proposait de soustraire la caricature Ă une forme de journalisme, pour lui confĂ©rer un statut artistique et esthĂ©tique â ses analyses sâappuient principalement sur les gravures des dessinateurs rĂ©unis par Philipon dans les annĂ©es 1830, et plus particuliĂšrement sur les productions de Daumier. En rĂ©sumĂ©, on peut dire que, dans la lecture baudelairienne de la caricature, câest lâhistoire malmenĂ©e qui est source de comique significatif », mais que câest le dĂ©passement de celle-ci qui fait rire, dĂšs lors quâune Ă©nigme sây substitue, pour produire un comique absolu » â un rire subit et violent relevant du rire vivant et Ă©clatant » dĂ©fini par Kant48. Chez Champfleury, dont il faut rappeler quâil est romancier et collectionneur, thĂ©oricien du rĂ©alisme, dĂ©fenseur de Courbet, historien des arts populaires et de lâimage satirique, Ă laquelle il a vouĂ© une dizaine dâĂ©tudes publiĂ©es durant les dĂ©cennies 1860 et 187049, lâapprĂ©ciation de la caricature intervient dans un autre registre50. Elle est une forme dâesprit » relevant de deux systĂšmes qui se croisent inextricablement soit elle oscille de lâidĂ©alisation Ă la dĂ©valuation physique, pour railler les apparences et rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© ; soit elle hĂ©site entre la description quasi littĂ©rale de la rĂ©alitĂ© connue et le pur produit presque dĂ©raisonnable de lâimagination, en essayant de concilier la part de lâidentification et celle de lâinvention. 51 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », in Le PrĂ©sent, 1er octobre 1857 ; repris ... 9Quâon prenne la dualitĂ© de Baudelaire ou les systĂšmes de Champfleury, ou bien quâon considĂšre les craintes culturelles quâelle inspire, on comprend que les lectures de la caricature mettent au jour le principe de lâĂ©cart. Ce rĂ©gime de lâĂ©cart est consubstantiel Ă la caricature, qui joue entre imitation et dĂ©formation, entre lâobservation dâun rĂ©fĂ©rent et sa transposition â moins que sa traduction. Baudelaire lâa notĂ© chez Daumier, Ă propos de lâĆuvre duquel il invite son lecteur Feuilletez son Ćuvre, et vous verrez dĂ©filer devant vos yeux, dans sa rĂ©alitĂ© fantastique et saisissante, tout ce quâune grande ville contient de vivantes monstruositĂ©s51. » Câest une qualitĂ© de la caricature que de devenir une crĂ©ation viable et autonome, en dĂ©pit de sa syntaxe horrifique. Dans un roman inachevĂ©, Ătienne Mayran, Hippolyte Taine dĂ©crit, sous les traits dâArmand Favart, un cancre aux yeux ardents » et Ă la prĂ©cocitĂ© malheureuse », fanfaron de vices » Ă la tĂȘte pourrie par un rĂ©pertoire de chansons orduriĂšres » qui, passant son temps Ă gribouiller, nâen retire que des parodies et des caricatures dĂ©gradantes 52 Hippolyte Taine, Ătienne Mayran 1861, prĂ©face de Paul Bourget, Paris, Maren Sell, Petite bibli ... Maintes fois, le maĂźtre de dessin, voyant cette facilitĂ©, lâavait encouragĂ© ; mais dâune noble statue antique, il faisait un Ă©corchĂ© grotesque ; les squelettes ricanants et indĂ©cents sortaient naturellement de sa plume ; il en Ă©tait venu Ă ne plus faire que des ventres enflĂ©s et des poitrines haves ; il jouait avec lâhorrible [...]52. 10Faire rire avec lâhorrible, le monstrueux, lâatroce, le dĂ©viant, câest lâentreprise de la caricature, qui oblige Ă revenir aux termes de la PoĂ©tique dâAristote. En effet, ceux-ci seraient ainsi toujours valides et actifs au sein de la caricature 53 Dans PoĂ©tique dâAristote, traduction de J. BarthĂ©lemy Saint-Hilaire, Paris, A. Durand, 1858, p. 9- ... Lâimitation poĂ©tique ayant pour objet de reprĂ©senter des hommes qui agissent, il est nĂ©cessaire que [...] les poĂštes peignent les hommes ou meilleurs quâils ne sont ordinairement, ou pires quâils ne sont, ou tels quâils sont ; comme font les peintres. Polygnote les peignait plus beaux que nature ; Pauson plus laids ; Denys comme ils Ă©taient53. 54 Sigmund Freud, Le Mot dâesprit et sa relation Ă lâinconscient 1905, Paris, Gallimard, de lâinc ... 55 Rabelais indique que Zeuxis mourut Ă force de rire, considerant le minoys et le portraict dâune ... 56 Remy de Gourmont, Les Arts et les ymages, Bertrand Tillier dir., Saint-SĂ©bastien-sur-Loire, SĂ©qu ... 57 Voir Benjamin Roubaud et le PanthĂ©on charivarique, catalogue dâexposition Paris, Maison de Balzac ... 58 Charles Fontane, Un maĂźtre de la caricature, AndrĂ© Gill, Paris, Ăditions de lâIbis, 1927, 2 vol. 59 Voir 3 rĂ©publiques vues par Cabrol et Sennep, catalogue dâexposition, Christian Delporte et Lauren ... 60 Michel Foucault, Folie et dĂ©raison. Histoire de la folie Ă lâĂąge classique, Paris, Union gĂ©nĂ©rale ... 11Dans la caricature hĂ©ritĂ©e de Pauson, ces variations et ces Ă©carts, entre un rĂ©fĂ©rent et son image en pire, sont source de comique-et probablement lâidĂ©e que le plus laid » puisse devenir la norme ou la rĂ©fĂ©rence â les pĂ©ripĂ©ties de la reconnaissance » dont parle Aristote font surgir le rire. Câest pourquoi, Ă la suite de Freud et de sa thĂ©orie de lâhumour54, on doit convenir quâil nâexiste pas de caricature involontaire, en cela que le comique est suscitĂ© par la conciliation des rĂšgles de lâimitation et de leur sabotage simultanĂ©. Nâest-ce pas ce qui ressort de la trame de la mort du peintre Zeuxis, telle que Rabelais lâa Ă©voquĂ©e dans son Quart Livre55 ? La caricature se nourrit autant de lâimitation et de ses exigences â acuitĂ© de lâobservation et prĂ©cision de la restitution â qui fondent toute reprĂ©sentation, que de lâaltĂ©ration lĂ©gĂšre ou appuyĂ©e de ces qualitĂ©s rĂ©putĂ©es faire mentir grossiĂšrement lâimage travestie ou, au contraire, la transformer en un subtil dĂ©pĂŽt de la vĂ©ritĂ© que dĂ©voile le caricaturiste. Le rire est en partie provoquĂ© par ces ambiguĂŻtĂ©s et si celles-ci sont dĂ©sactivĂ©es, la caricature sâĂ©vanouit en mĂȘme temps que le comique est dĂ©samorcĂ©. Mais il intervient surtout dans les Ă©carts que mĂ©nagent les principes actifs dâune imitation dĂ©rĂ©glĂ©e â Ă la suite de Remy de Gourmont, on pourrait avancer que tout ce qui nâest pas photographie est caricature56 » â, mais dĂ©rĂ©glĂ©e Ă dessein, avec des miroirs convexes ou concaves », dit encore Gourmont, un peu hĂątivement mais significativement. Le meilleur exemple en est peut-ĂȘtre fourni par lâexercice du portrait-charge, tel que le xixe siĂšcle lâa popularisĂ© et codifiĂ© jusquâĂ nos jours, Ă travers le principe dominant de la grosse tĂȘte sur petit corps, mis au point par Benjamin Roubaud dans les annĂ©es 183057, popularisĂ© par AndrĂ© Gill tout au long de la dĂ©cennie 187058, maintenu par Cabrol dans les annĂ©es 193059 et toujours pratiquĂ© de nos jours par Willem ou Plantu, jusquâĂ la difformitĂ© de la tĂȘte-citrouille ou de la tĂȘte-baudruche, qui repose sur une fracture dĂ©libĂ©rĂ©e de lâunitĂ© physique du modĂšle perçu comme un ensemble solide et continu60 », Ă laquelle Michel Foucault avait Ă©tĂ© sensible. 61 Selon lâexpression de Baudelaire, dans son Salon de 1859. 62 Selon les mots de ThĂ©ophile Gautier, Ă propos dâUn Enterrement Ă Ornans 1849-1850, musĂ©e dâOrsay ... 63 Thierry Chabanne, Les Salons caricaturaux, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, Les Dossiers du ... 12La caricature procĂšde, en effet, du rĂ©alisme et de ses avatars qui cherchent Ă inventorier et Ă organiser le monde visible, pour en rĂ©vĂ©ler et en expliciter les fonctionnements moraux ou sociaux. Au point que le monde ne semble plus ĂȘtre dĂ©sormais quâun magasin dâimages61 » laides et comiques, comme au travers du regard dâAnatole, le peintre ratĂ© et blagueur des frĂšres Goncourt, dans Manette Salomon 1867. Ă cet Ă©gard, il nâest guĂšre surprenant que la caricature ait connu une inflation si spectaculaire au moment mĂȘme oĂč, dans les annĂ©es 1850 Ă 1870, le rĂ©alisme littĂ©raire et pictural se dĂ©veloppait et sâimposait en esthĂ©tique normative, au risque dâĂȘtre parfois dotĂ© ou suspectĂ© dâaccents voire dâintentions satiriques. Quelques critiques dâart virent dans les premiers tableaux de Gustave Courbet ou de Jean-François Millet des caricatures sĂ©rieuses62 » de tableaux, de sujets, de genres, dâart qui furent une grande source dâhilaritĂ© pour les caricaturistes du Salon et qui nourrirent leurs parodies63. Cette facultĂ© rĂ©aliste consacre la caricature comme une image lisible â une sorte de procĂšs-verbal ou dâĂ©tat des lieux, conforme Ă son objet. Câest ce que prĂ©tend implicitement AndrĂ© Gill â ami de Courbet, VallĂšs et Champfleury â quand, dans ses souvenirs, il raconte le bĂ©nĂ©fice quâil a tirĂ©, pour son mĂ©tier de caricaturiste, de son activitĂ© premiĂšre de portraitiste mortuaire, durant les Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra des annĂ©es 1860 64 AndrĂ© Gill, MĂ©moires et correspondance dâun caricaturiste, Bertrand Tillier dir., Seyssel, Champ ... Je ne regrette pas que le besoin de gagner ma vie mâait placĂ© souvent en face de ces tĂȘtes de trĂ©passĂ©s le doigt de la mort, en les modelant pour lâĂ©ternitĂ©, leur imprime dâĂ©tranges grimaces, de singuliers sourires. Pour le mĂ©tier que je fais, Ă prĂ©sent, ce sont lĂ de bonnes Ă©tudes64, 65 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », op. cit., p. 275. 13se souviendra-t-il. La part de mimesis, la tentation rĂ©aliste de la caricature pensĂ©e comme un constat ont souvent Ă©tĂ© perçues comme la qualitĂ© primordiale des gravures de Goya, pourtant peuplĂ©es de faces grimaçantes assimilĂ©es Ă des monstres malĂ©fiques, ou comme le caractĂšre principal des planches de Daumier et de Grosz, et ce au mĂ©pris des dĂ©formations et des exagĂ©rations improbables, en dĂ©pit des incongruitĂ©s rĂ©fĂ©rentielles. La fortune critique de ces diffĂ©rents artistes recourant Ă des formes caricaturales fait amplement Ă©cho Ă leur capacitĂ© dâobservation et de restitution de la triviale et terrible rĂ©alitĂ© » dĂ©signĂ©e par Baudelaire65. LâĂ©mergence progressive des genres » de la caricature comme catĂ©gories critiques, mais surtout comme pratiques et spĂ©cialitĂ©s adoptĂ©es et perpĂ©tuĂ©es â le portrait-charge, la caricature de type, la caricature de mĆurs... â, va dans le sens de cette approche naturaliste qui cherche Ă structurer une vision du monde. Ces aptitudes et ces attitudes consacrent le caricaturiste comme un imitateur savant et un habile contrefacteur, qui excelle Ă singer les autres. Ce nâest pas sans raison si, dans leur roman de la fin de lâart », Manette Salomon, les Goncourt mettent en scĂšne Coriolis le personnage du peintre tragique, son compagnon dâatelier Anatole son alter ego, sous les traits du rapin comique et farceur, copiste, parodiste et caricaturiste, incarnation par excellence de la mimesis et leur singe Vermillon. Ces trois personnages, leurs actions et leurs Ă©tats dâesprit Ă©voluent en perspective les uns des autres Coriolis peint, Anatole le caricature et Vermillon imite le parodiste. Mais Anatole, qui est nĂ© avec des malices de singe », finit par singer le singe et sâĂ©puise dans ce jeu sans fin dâimitations. 66 Henri Bergson, Le Rire. Essai sur la signification du comique 1940, Paris, PUF, Quadrige », 19 ... 67 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 254. 68 Gustave Flaubert, Bouvard et PĂ©cuchet, Paris, Gallimard, Folio », 1979, p. 382. 69 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », op. cit., p. 273. 70 Ernst Kris et Ernst Gombrich, Principes de la caricature », op. cit. 71 Comme lâĂ©crit Dominique Noguez en paraphrasant la dĂ©finition de la lecture donnĂ©e par Sartre dans... 14La complicitĂ© dâAnatole et Vermillon en est un symptĂŽme que les Goncourt ont compris la caricature est douĂ©e de vertus imitatives, qui forment une sĂ©rie de pratiques â voire de mĂ©caniques, si lâon se rĂ©fĂšre aux thĂ©ories de Bergson, dans son essai sur Le Rire66 â la consacrant simultanĂ©ment comme un espace de la dĂ©formation Ă vocation comique. Il faut donc observer les dispositifs plastiques qui composent la syntaxe, dont dispose le caricaturiste pour malmener la reprĂ©sentation et pour en fournir une image hybride et imprĂ©vue, indĂ©cise et immĂ©diatement risible, conformĂ©ment au rire subit » dont parle Baudelaire67. Cette grammaire est essentiellement dâordre plastique et elle peut ĂȘtre rapprochĂ©e du trait de force » quâĂ©voque Flaubert dans Bouvard et PĂ©cuchet68 â ce trait de force » ressortit Ă la maĂźtrise du dessin, entre lâintelligence de lâĆil et la sĂ»retĂ© de la main. AppliquĂ© Ă la caricature, il peut garantir lâefficacitĂ© critique et comique de cette imagerie. En une mĂ©taphore efficace, Baudelaire parle dâune espĂšce dâargot plastique69 » sollicitant la condensation jusquâĂ lâablation, lâexagĂ©ration jusquâĂ la difformitĂ©, le dĂ©placement jusquâĂ lâinversion, dans un systĂšme oĂč la reprĂ©sentation cristallise dĂ©finitivement le transitoire. Ces pratiques procĂšdent de ce que Kris et Gombrich ont appelĂ© une rĂ©gression volontaire70 », dont lâagressivitĂ© exprimĂ©e est Ă lâĂ©gal du comique provoquĂ© par le dĂ©tournement des moyens mĂȘmes de lâimitation et de la reprĂ©sentation. La caricature comme crĂ©ation dirigĂ©e71 » est donc un art cultivant Ă dessein la dissonance et la dysharmonie, pour pouvoir susciter une irritation que le rire viendra sanctionner. 72 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 254. 73 Jeanne Favret-Saada, Comment produire une crise mondiale avec douze petits dessins, Paris, Les Pra ... 15Dans cette perspective, il faut prendre en compte les mesures graphiques mĂ©tamorphiques qui permettent de briser, dâune part, lâunitĂ© physique du visible et plus particuliĂšrement du corps engagĂ© comme rĂ©fĂ©rent, support et incarnation, et dâautre part, les normes de la reprĂ©sentation ou les codes de lâidĂ©alisation, en leur substituant une combinatoire qui incarne autrement le mĂ©canomorphisme, la tĂ©ratogĂ©nie, la rĂ©ification, le zoomorphisme, lâentomomorphisme, la daphnĂ©isation... Toutes ces mutations, partielles ou globales, qui fondent le langage de la caricature moderne et lui donnent encore cours, de mĂȘme que tous les jeux graphiques issus dâun rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la disjonction-les disproportions internes Ă la composition, les rĂ©ductions ou les grossissements partiels, les dĂ©placements, les glissements, les dĂ©calages Ă portĂ©e ludique... â, disloquent la perception rationnelle attachĂ©e Ă la rĂ©putation mimĂ©tique premiĂšre de lâimage, en y introduisant une abstraction Ă©nigmatique, source de comique câest le chiffre » de Baudelaire72, que le spectateur est invitĂ© Ă essayer de sanctionner, dĂ©crypter et rectifier, en riant brutalement de lâĂ©trangetĂ© produite. Câest donc Ă lâintersection de lâimitation et de la dĂ©formation, sous le rĂšgne de lâaltĂ©ration -âĂ©galement renforcĂ©e par le registre des lĂ©gendes, disjonctives ou contradictoires avec la part visuelle de la caricature â que surgit le rire dans la caricature, nĂ© du plaisir trouble de singer » dans les deux sens confondus et maĂźtrisĂ©s du terme, imiter et railler, mais aussi de la nĂ©cessitĂ© de se prĂ©munir des inquiĂ©tudes que vĂ©hicule cette imagerie dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines, comme lâont montrĂ©, lâaffaire des caricatures du ProphĂšte 2005-2006, les rĂ©actions et les considĂ©rations sâalarmant soudainement du pouvoir dĂ©vastateur de la caricature capable de produire un rire attentatoire, sacrilĂšge et profanateur73. Notes 1 Les notices de Jean-François Marmontel furent ultĂ©rieurement reprises dans ses ĂlĂ©ments de littĂ©rature Paris, Firmin-Didot, 1846, 3 vol.. 2 GĂ©rard Genette, Palimpsestes. La littĂ©rature au second degrĂ© 1982, Paris, Ăditions du Seuil, Points Essais », 1992. 3 Jean Ămelina, Le Comique, essai dâinterprĂ©tation gĂ©nĂ©rale 1991, Paris, SEDES, 1996. 4 SĂ©golĂšne Le Men, Daumier et la caricature, Paris, Citadelles & Mazenod, 2008, p. 28-32. 5 Dans Charlie Hebdo, 27 mai 1974. 6 Pierre Jourde, Empailler le torĂ©ador. Lâincongru dans la littĂ©rature française, Paris, JosĂ© Corti, Les Essais », 1999. 7 Bernard Vouilloux, Champfleury et le âmatĂ©riel de lâartâ le langage de lâimagerie populaire », in Romantisme, n°o 134, 2006-4, p. 107-116 p. 107 pour la citation. 8 Michel Ragon, Le Dessin dâhumour. Histoire de la caricature et du dessin humoristique en France 1960, Paris, Ăditions du Seuil, Point Virgule », 1992 ; Michel Melot, LâĆil qui rit. Le pouvoir comique des images, Paris, BibliothĂšque des arts, 1975 ; Bertrand Tillier, Ă la charge ! La caricature en France de 1789 Ă 2000, Paris, Ăditions de lâAmateur, 2005 ; Laurent Baridon et Martial GuĂ©dron, LâArt et lâhistoire de la caricature, Paris, Citadelles & Mazenod, 2006. 9 Ăric Smadja, Le Rire, Paris, PUF, Que sais-je ? », 1993, p. 3. 10 Charles Baudelaire, De lâessence du rire et gĂ©nĂ©ralement du comique dans les arts plastiques » 1855 ; repris dans CuriositĂ©s esthĂ©tiques, Ă©dition Ă©tablie par Henri Lemaitre, Paris, Garnier, 1986, p. 241-263. 11 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 243. 12 Daniel MĂ©nager, La Renaissance et le rire, Paris, PUF, Perspectives littĂ©raires », 1995, p. 80. 13 Celui auquel le rire est Ă©tranger. 14 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Ăge » 1989, et Le rire dans les rĂšgles monastiques du Haut Moyen Ăge » 1990 ; repris dans Un autre Moyen Ăge, Paris, Gallimard, Quarto », 1999, respectivement p. 1 343-1 356 et p. 1 357-1 368. 15 Jacques Le Goff, Le rire dans les rĂšgles monastiques... », op. cit., p. 1 357. 16 Max Milner, Le Diable dans la littĂ©rature française, de Cazotte Ă Baudelaire, 1772-1861 1971, Paris, JosĂ© Corti, 2007. 17 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Ăge », op. cit., p. 1 353. 18 Colette Arnould, La Satire, une histoire dans lâhistoire, Paris, PUF, littĂ©raires », 1996. 19 Jacques Le Goff, Rire au Moyen Ăge », op. cit., p. 1 343. 20 Robert Elliot, The Power of Satire Magic, Ritual, Art, Princeton, Princeton UniversitĂ© Press, 1960. 21 Werner Hofmann, La Caricature de Vinci Ă Picasso, Paris, GrĂŒnd/Somogy, 1958, p. 114. 22 Voir William Hogarth, catalogue dâexposition Paris, MusĂ©e du Louvre, 20 octobre 2006-8 janvier 2007, Ă©tabli par Mark Hallett et Christine Riding, Paris, MusĂ©e du Louvre/Hazan, 2006. 23 CitĂ© par AndrĂ© Blum, La Caricature rĂ©volutionnaire, Paris, Jouve, 1916, p. 195-196. 24 Jacques-Louis David, LâArmĂ©e des cruches, eau-forte, 1793-1794, Paris, BNF, Dc Vinck ». Voir Jacques-Louis David, le discours scatologique de la RĂ©volution française et lâart de la caricature », in Politique et polĂ©miques. La caricature française et la RĂ©volution, 1789-1799, catalogue dâexposition, Los Angeles, Press of University of California, 1988 ; Paris, BNF, 1989, p. 69-85. 25 Robert Justin Goldstein, Censorship of Political Caricature in Nineteenth Century France, Kent/Londres, Kent State University Press, 1989 ; Jean-Michel Renault, Censure et caricatures, Paris, Pat Ă pan/Reporters sans frontiĂšres, 2006. 26 Ainsi, le nazisme et le fascisme ont-ils eu recours au langage de la satire graphique, en particulier dans des productions antisĂ©mites. Voir JoĂ«l et Dan Kotek, Au nom de lâantisionisme. Lâimage des Juifs et dâIsraĂ«l dans la caricature, Bruxelles, Ă©ditions Complexe, 2003 ; Marie-Anne Matard-Bonucci, AntisĂ©mythes. Lâimage des juifs entre culture et politique 1848-1939, Paris, Nouveau Monde Ă©ditions, 2005. 27 Alexandre Vatline et Larissa Malachenko, Dessine-moi un Bolchevik. Les caricaturistes du Kremlin, 1923-1937, Paris, Tallandier, 2007. 28 In Le Monde, 25 avril 2002. Le dessin est repris dans Plantu, La France Ă la baguette. LâannĂ©e 2002 par Plantu, Paris, Ăditions du Seuil, 2002, p. 120. 29 Yves Bordenave, Marc Blondel âatteinte dans son honneurâ par un dessin de Plantu », in Le Monde, 16 octobre 2005. Blondel fut finalement dĂ©boutĂ© voir Le Monde, 27 janvier 2006. 30 CitĂ© par VĂ©ronique Murus, La mouche », in Le Monde, 29-30 avril 2007. Ă la suite, Plantu prĂ©cisa Bien sĂ»r, dĂšs le lendemain, jâai dessinĂ© trois mouches ! » 31 Voir la sĂ©rie de 3 volumes dâAndrĂ© Ribaud, dessins de Moisan La Cour, chronique du royaume 1961, Le Roi, chronique de la Cour 1962 et Le RĂšgne, chronique de la Cour 1967, parus chez R. Julliard Paris. 32 Voir Moisan histoire dâune RĂ©publique de De Gaulle Ă Mitterrand, catalogue dâexposition, Paris, musĂ©e-galerie de la SEITA, 1993 ; la plaquette Que dit le volatile ? Les prĂ©sidents de la Ve RĂ©publique, Moisan et lâhistoire de France, Paris, Archives nationales, 2007. 33 Annie Duprat, Le Roi dĂ©capitĂ©. Essai sur les imaginaires politiques, Paris, Ăditions du Cerf, 1992 ; Antoine de Baecque, Le Corps de lâhistoire mĂ©taphore et politique, 1770-1800, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1993. 34 Catherine Clerc, La Caricature contre NapolĂ©on, Paris, Promodis, 1985. 35 Annie Jourdan, NapolĂ©on, hĂ©ros, imperator, mĂ©cĂšne, Paris, Aubier, 1998. 36 Louis Veuillot, Paris pendant les deux siĂšges, 2 vol., Paris, Victor PalmĂ©, 1871, vol. 1, p. 362-363. 37 George Grosz, Un petit oui et un grand non 1955, NĂźmes, Ăditions Jacqueline Chambon, 1990. 38 Ernst Kris et Ernst Gombrich, Principes de la caricature » 1940 ; repris par Ernst Kris, Psychanalyse de lâart 1952, Paris, PUF, Le fil rouge », 1978, p. 231-250. 39 Jules VallĂšs, Ćuvres, Ă©dition Ă©tablie par Roger Bellet, Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 2 vol., 1975 et 1990 vol. 1, p. 967-968. 40 Bernard Sarrazin, Le Rire et le sacrĂ©. Histoire de la dĂ©rision, Paris, DesclĂ©e de Brouwer, 1991, p. 10. 41 Ibid. 42 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 260. 43 Charles Baudelaire, Mon cĆur mis Ă nu », XXXVIII ; in Ćuvres complĂštes, t. 1, Claude Pichois dir., Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1975, p. 701. 44 Champfleury, Son regard et celui de Baudelaire, Ă©dition Ă©tablie par GeneviĂšve et Jean Lacambre, Paris, Hermann, 1990. 45 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 241. 46 Ibid., p. 247. 47 Ibid., p. 242. 48 Emmanuel Kant, Critique de la facultĂ© de juger, Ă©dition et traduction dâAlexis Philonenko, Paris, J. Vrin, 1993, p. 238. 49 Voir Champfleury, lâart pour le peuple, catalogue dâexposition Paris, MusĂ©e dâOrsay, 13 mars-17 juin 1990, Ă©tabli par Luce AbĂ©lĂšs et GeneviĂšve Lacambre, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, 1990. 50 Bernard Vouilloux, Champfleury et le âmatĂ©riel de lâartâ... », op. cit. 51 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », in Le PrĂ©sent, 1er octobre 1857 ; repris dans CuriositĂ©s esthĂ©tiques, op. cit., p. 278 et 280. 52 Hippolyte Taine, Ătienne Mayran 1861, prĂ©face de Paul Bourget, Paris, Maren Sell, Petite bibliothĂšque du xixe siĂšcle », 1991, p. 61. 53 Dans PoĂ©tique dâAristote, traduction de J. BarthĂ©lemy Saint-Hilaire, Paris, A. Durand, 1858, p. 9-10 II, 2. 54 Sigmund Freud, Le Mot dâesprit et sa relation Ă lâinconscient 1905, Paris, Gallimard, de lâinconscient », 1990. 55 Rabelais indique que Zeuxis mourut Ă force de rire, considerant le minoys et le portraict dâune vieille par luy representĂ©e en paincture » Quart Livre, chapitre xvii, dans François Rabelais, Ćuvres complĂštes, Mireille Huchon et François Moreau dir., Paris, Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade ; 15 », 1994, p. 580. 56 Remy de Gourmont, Les Arts et les ymages, Bertrand Tillier dir., Saint-SĂ©bastien-sur-Loire, SĂ©quences, 2006, p. 228. 57 Voir Benjamin Roubaud et le PanthĂ©on charivarique, catalogue dâexposition Paris, Maison de Balzac, 31 mai-31 aout 1988, Valerie Guilllaume et Segolene Le Men dir., Paris, Maison de Balzac, 1988. 58 Charles Fontane, Un maĂźtre de la caricature, AndrĂ© Gill, Paris, Ăditions de lâIbis, 1927, 2 vol. 59 Voir 3 rĂ©publiques vues par Cabrol et Sennep, catalogue dâexposition, Christian Delporte et Laurent Gervereau dir., Nanterre, MusĂ©e dâhistoire contemporaine/BDIC, 1996. 60 Michel Foucault, Folie et dĂ©raison. Histoire de la folie Ă lâĂąge classique, Paris, Union gĂ©nĂ©rale dâĂ©ditions, Le Monde en 10-18 ; 169-170 », 1964, p. 140. 61 Selon lâexpression de Baudelaire, dans son Salon de 1859. 62 Selon les mots de ThĂ©ophile Gautier, Ă propos dâUn Enterrement Ă Ornans 1849-1850, musĂ©e dâOrsay. Voir ThĂ©ophile Gautier, Courbet, le Watteau du laid, Ă©dition Ă©tablie par Christine Sagnier, Paris, SĂ©guier, CarrĂ© dâart », 2000, p. 40 La Presse, 11 mai 1852. 63 Thierry Chabanne, Les Salons caricaturaux, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, Les Dossiers du MusĂ©e dâOrsay », 1990. 64 AndrĂ© Gill, MĂ©moires et correspondance dâun caricaturiste, Bertrand Tillier dir., Seyssel, Champ Vallon, Dix-neuviĂšme », 2006, p. 318. 65 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », op. cit., p. 275. 66 Henri Bergson, Le Rire. Essai sur la signification du comique 1940, Paris, PUF, Quadrige », 1989. 67 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 254. 68 Gustave Flaubert, Bouvard et PĂ©cuchet, Paris, Gallimard, Folio », 1979, p. 382. 69 Charles Baudelaire, Quelques caricaturistes français », op. cit., p. 273. 70 Ernst Kris et Ernst Gombrich, Principes de la caricature », op. cit. 71 Comme lâĂ©crit Dominique Noguez en paraphrasant la dĂ©finition de la lecture donnĂ©e par Sartre dans LâArc-en-ciel des humours, Paris, Hatier, 1996, p. 16. 72 Charles Baudelaire, De lâessence du rire... », op. cit., p. 254. 73 Jeanne Favret-Saada, Comment produire une crise mondiale avec douze petits dessins, Paris, Les Prairies ordinaires, 2007.
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Pour ma part c'est mon prĂ©fĂ©rĂ©, mais j'avoue que je suis pas trop connaisseur du bestiaire de Disney, mĂȘme si j'ai eu droit Ă mes quelques classiques quand j'Ă©tais petit. Aujourd'hui, le Roi Lion est une Ćuvre intacte. Oubliez les niaiseries dĂ©concertantes de certains dessins animĂ©s, les films d'animation restreints aux moins de 10 ans. C'est une perle, une rĂ©ussite atemporelle d'Ă©motion, de libertĂ©, d'enchantement, d'intensitĂ©. Tout le monde peut y trouver son compte ; il y a mĂȘme l'un des mĂ©chants les plus badass de l'histoire du dessin animĂ©, au sein d'un drame familial fort. On traine dans le dessin animĂ© toujours adaptĂ© au public, sans trainer dans la guimauve, avec mĂȘme ses propres moments de noirceur. CadencĂ© par une BO Ă©pique et des chansons cultes Celle de Scar est simplement redoutable, Le Roi Lion dispose d'un doublage VF excellent, ce qui est rare Ă dire. Au final, au milieu de tous ces personnages intĂ©ressants, dur d'admettre qu'on puisse ressortir indemne d'un tel dessin animĂ©. La puissance viscĂ©rale de Disney a encore fait un bijou qui, 18 ans plus tard, reste gravĂ© dans notre gĂ©nĂ©ration. Hakuna Matata tout le monde ! Voici le film considĂ©rĂ© par beaucoup comme Ă©tant le meilleur Disney de tous les temps "Le Roi Lion". DĂšs sa sorti en 1994, ce dessin animĂ© a eu un immense succĂšs mondial et français, et c'est absolument mĂ©ritĂ© ! "Le Roi Lion" est sans conteste l'un des plus beaux chef-d'Ćuvres du studio aux grandes oreilles. La recette est simple et a depuis Ă©tĂ© copiĂ©e Ă de trĂšs nombreuses reprises des personnages attachants, des dĂ©cors somptueux dessinĂ©s Ă la main, des musiques et chansons belles et faciles Ă retenir et bien sur une histoire Ă©mouvante et drĂŽle Ă la fois. "Le Roi Lion" cumule tous ces ingrĂ©dients et les mĂ©lange pour en faire un magnifique film comme il n'en sort plus. Pour ce qui est des personnages attachants, Simba l'est Ă 100%, comme Timon et Pumba. Les dĂ©cors sont Ă©videmment d'une beautĂ© Ă couper le souffle, on se croirait en Afrique du dĂ©but Ă la fin. La musique est composĂ©e par un inconnu Ă l'Ă©poque, un certain Hans Zimmer Il Ă©tait aidĂ© par un chanteur cĂ©lĂšre, un certain Elton John. Les chansons sont toutes merveilleuses, tout le monde a un jour chantonnĂ© "Hakuna Matata". Enfin, pour ce qui est de l'histoire, elle est simplement parfaite. On suit Simba de sa naissance Ă sa vie adulte, on pleure Ă chaque fois qu'on revoit le film les connaisseurs sauront de quelle scĂšne je veux parler et on rit aussi notamment grĂące au duo Timon et Pumba. A noter une VF excellente avec Jean Reno en Mufasa et Emmanuel Curtil voix de Jim Carrey en Simba adulte. "Le Roi Lion" est assurĂ©ment le meilleur des Disney. HAKUNA MATATA ! " le roi lion " trĂšs grand classique des studios Disney . L'histoire se dĂ©roule sur les hautes terre d'Afrique ou rĂšgne un lion tout puissant nommer mufasa qui rĂšgne sur tout les animaux de la savane . Les animaux de la jungle le respectent et l' admirent pour sa sagesse et sa gĂ©nĂ©rositĂ©. Son jeune fils Simba sait qu'un jour il lui succĂšdera . Mais scar le frĂšre de mufasa rĂȘve depuis toujour de monter sur le trĂŽne . Il va alors comploter contre mufasa et Simba pour devenir roi ... " le roi lion " est sans conteste l'un des meilleure films des studios Disney et l'un des plus grands film d'animations tout cour . Le roi lion connu un succĂšs planĂ©taire lors de sa sortie en 1994 il y a 20 ans dĂ©jĂ pour devenir le dessin animĂ©e le plus rentable de tout les temps a l'Ă©poque . Rien qu'en France le film a attirer plus de 10 millions de spectateurs . L'histoire est trĂšs prenante . Un film a la fois drĂŽle et Ă©mouvant . Les personnages sont trĂšs attachant . L'animation est trĂšs rĂ©ussit. Les dessins sont superbes , vraiment magnifique et trĂšs dĂ©taillĂ© . Les terres d'Afrique sont superbement bien dessinĂ© . On s'y Ă©vade avec plaisir . Sans oublier une bande son magnifique remplit de chanson culte c'est l'histoire de la vie , hakuna matata ... qui donne la pĂȘche avec nottament la superbe chanson de elton jonh . Un dessin animĂ©e qui a bercer mon enfance comme pas mal de gosses de ma gĂ©nĂ©ration qui on grandit dans les annĂ©es 90 . L'une des plus belle rĂ©ussite des studios disney . Le Roi Lion est, et personne ne pourra jamais le nier, le meilleur dessin animĂ© Walt Disney de tous les temps!!!!!!!!!!!!!! Peut-ĂȘtre mĂȘme le meilleur film d'animation de tous les temps!!!!!!!!!!!!!!!!!! Vous me connaissez ou peut-ĂȘtre pas , je suis complĂštement gaga de Disney, je suis un immense fan et j'apprĂ©cie chaque film d'animation original des studios en question qui sort au cinĂ©ma!!!! Et comme beaucoup de monde, s'il y a bien un Disney qui nous a tous marquĂ© pendant de longues annĂ©es, mĂȘme encore aujourd'hui, c'est Le Roi Lion!!!!! Alors, premiĂšrement, l'animation est Ă©poustouflante!!!!!! Avant tout grĂące aux couleurs particuliĂšrement maĂźtrisĂ©es et qui nous donnent une image resplendissante de la savane africaine!!!! Et comme dans chaque Disney, ce qui fait avant tout le charme des personnages, c'est bien entendu l'originalitĂ© et le style du design, et c'est encore le cas ici!!!! Simba est presque devenu un symbole pour chaque personne existant au monde! Qui d'entre nous ne pense pas Ă Simba en voyant un lionceau ou mĂȘme juste un lion?! On craque pour lui dĂšs les premiĂšres secondes oĂč il est dans les pattes de sa mĂšre Impossible donc de ne pas s'y attacher quand il est enfant! Et mĂȘme adulte, son physique est impressionnant et lui aussi culte! Pour Nala, bravo Disney! Vous avez rĂ©ussi Ă me faire bander sur une lionne dĂšs mon enfance! Et dessinĂ©e en plus!!! Encore un design de toute beautĂ©! Scar a Ă©galement un design culte, qui ne pense pas Ă Scar en voyant un lion avec des poils noirs? Ce parti pris par Disney en fait un look brillant! Et pour les personnages secondaires, ils sont tous trĂšs riches en couleur! Comme Timon, Pumbaa, Rafiki ou encore Zazu! Les effets numĂ©riques rajoutĂ©s Ă l'animation 2D garantissent Ă©galement le spectacle!!! Cela donne de magnifiques effets de lumiĂšres sur plusieurs plans lors des chansons!!!! Mais maintenant que j'ai traitĂ© de l'animation, parlons du VRAI, DE L'ĂNORME, DE L'IMMENSE point fort du Roi Lion LA MUSIQUE DE HANS ZIMMER ET LES CHANSONS D'ELTON JOHN!!!!!!!!!!!!!!!!!! Bordel de merde!!!!! VoilĂ la plus grande musique jamais composĂ©e pour un film d'animation!!!!!! Je me souviens de chaque morceau de chaque moment Ă chaque seconde!!!!! Tous les thĂšmes qu'a créé Hans Zimmer pour Le Roi Lion sont inoubliables!!!!!!!!!! Tellement puissants et tellement forts en Ă©motion!!!!!! Le Roi Lion est, si ça se trouve, la meilleure musique qu'a jamais composĂ© Hans Zimmer!!!! Et que dire des chansons!!!! " L'Histoire de la Vie " fait dĂ©marrer le film par un flamboyant dĂ©filĂ© d'espĂšces animaliĂšres d'Afrique et nous annonce immĂ©diatement que ce dessin animĂ© va tout repousser!!!! " Je voudrai dĂ©jĂ ĂȘtre roi " a un rythme d'enfer! " Soyez prĂȘtes " est une chanson de mĂ©chant gĂ©niale!!! " L'Amour brille sous les Ă©toiles " est une chanson destinĂ©e Ă l'amour entre Simba et Nala juste magnifique et parfaitement orchestrĂ©e! Et bien entendu, comment ne pas parler d'une des chansons les plus cultes de notre histoire " Hakuna Matata "!!!! VoilĂ une chanson qui mĂ©rite son succĂšs aussi populaire! GrĂące Ă son rythme endiablĂ© et Ă sa mĂ©lodie bluffante d'inventivitĂ©, il est impossible de ne pas l'adorer Ă moins de n'avoir aucun goĂ»t!!!!!!! Une bande originale qui restera parmi les plus grandes de l'histoire du cinĂ©ma!!!!! Aucun souci cĂŽtĂ© doublages français! Emmanuel Curtil, Jean Reno, Jean Piat, Sybille Tureau, Michel Elias, Jean-Philippe Puymartin, Med Hondo, Michel Prud'homme, Marie-Christine Darah, Michel Mella, Dimitri Rougeul. Tous mĂ©ritent d'ĂȘtre citĂ©s pour leurs performances exceptionnelles!!!!! Et en ce qui concerne l'histoire, l'humour et l'Ă©motion, Disney ne nous a jamais autant gĂątĂ©s!!!!!! GrĂące Ă des personnages trĂšs charismatiques Simba et Nala forment un couple Disney excellent, Scar est un mĂ©chant tellement impitoyable et machiavĂ©lique qu'il en est incroyablement intĂ©ressant, Timon et Pumbaa sont 2 comparses inoubliables, Rafiki est un sage complĂštement loufoque et donc trĂšs apprĂ©ciable, tout comme Zazu qui est bien sympathique, les hyĂšnes sont trĂšs marrantes et Mufasa a une posture et une carrure si fortes qu'il est captivant, un peu comme Le Grand Prince dans Bambi. Aucun problĂšme sur l'humour, Disney a su trouver le juste Ă©quilibre entre humour pour enfants et humour pour adultes, il y en an donc pour tout le monde! Et on rira trĂšs souvent!!!! Mais on sera Ă©galement trĂšs souvent la larme Ă l'oeil!!! Avant tout quand Mufasa meurt sous les yeux de Simba et que Simab essaie de le rĂ©veiller!!! J'ai fait le tour. Je pense donc je suis mĂȘme sĂ»r que mon avis est similaire Ă celui d'une immense majoritĂ© de spectateurs. En mĂȘme temps, ceci est l'apothĂ©ose des productions Disney!!!!! Le Roi Lion a Ă©tĂ©, est, et restera Ă jamais le dessin animĂ© le plus brillant qu'on ai vu au cinĂ©ma!!!!!! Le Roi Lion ! 32ieme film d'animation, le deuxiĂšme plus grand succĂšs Disney le premier Ă©tant Blanche-Neige ainsi que l'apothĂ©ose du second age d'or ! Ce film a marquĂ© les gĂ©nĂ©rations Ă vie et rare sont les Disney capable d'un tel exploit. InspirĂ© d'Hamlet avec des rĂ©fĂ©rences au Roi LĂ©o, l'histoire va vous transporter dans l'univers de la savane pour vous expliquer le but du Cycle de la Vie !Simba Il est difficile de le dĂ©crire puisqu'il vient juste de naitre, je dirais que nous les spectateurs sommes Simba jeune puisqu'on dĂ©couvre avec lui la Terre des Lions. On y apprend avec lui les traditions, les rĂšgles et le fonctionnement grĂące Ă son paternel, Mufasa. Puis lorsque Simba sait ce qu'il veut devenir, on se dĂ©tache de lui pour suivre sa propre Ă©volution. Et un bravo pour Emmanuel Curtil pour sa Grand monarque tout puissant, incontestĂ© et roi soleil ! Euh, on dirait l'allĂ©gorie animale de Louis 16 ?! Bon, revenons Ă nos gazelles. Il est comme pĂšre pour nous aussi puisqu'il nous enseigne tout ce qu'on doit savoir. Un pĂšre, qui comme avec Simba, nous avertit du danger, nous aime et nous protĂšge. Au final, on a une grosse sympathie pour ce personnage. C'est Ă ce moment oĂč on considĂšre Mufasa comme notre pĂšre que Disney tente pour la premiĂšre fois dans le monde de l'animation Montrer un personnage mourir !! Vous vous souvenez de la mĂšre de Bambi, c'est exactement pareil sauf que lĂ , on vous la montre prendre la balle et s'Ă©crouler ! Cette scĂšne forte de sa mort qui suit directement avec l'une des scĂšnes les plus spectaculaire qu'est la Course des Gnous qui est un exploit grandiose est tellement intense qu'il est impossible de ne pas pleurer ! Le soleil de sa vie a laisser place Ă la nuit de Scar !Scar Si Mufasa Ă©tait le cĂŽtĂ© majestĂ© de Louis 16, Scar est sans nul doute le cĂŽtĂ© dictateur ! Sa grande force rĂ©side en son charisme et son intelligence machiavĂ©lique. Il a une telle fourberie dans ses gestes et son ombre qui grandit jusqu'Ă rĂ©vĂ©ler son vrai visage que s'en est terrifiant. Le seul dĂ©faut de ce mĂ©chant qui pourrait facilement ĂȘtre dans les meilleures places d'un top, c'est qu'il est intĂ©ressant avant de devenir roi. AprĂšs son plan achevĂ©, il devient une sorte de diva capricieuse. C'est dommage surtout qu'une scĂšne coupĂ©e aurait pu esquiver cela. Normalement, il voulait Ă©pouser Nala, ami d'enfance de Simba, pour que son hĂ©ritage perdure Ă travers sa lignĂ©e pour devenir immortel. Tout ça accompagnĂ© d'une reprise de Soyez prĂȘtes ! Mais bon, c'est quand mĂȘme un grand mĂ©chant avec une voix des plus envoutantes, merci Jean et Pumbaa Ils sont l'Ă©lĂ©ment comique du film et niveau gag, c'est assurĂ© notemment avec la scĂšne d'imitation hawaienne. Bon, ça dĂ©passe pas les pitreries du GĂ©nie mais c'est deux lĂ on rĂ©ussit Ă avoir une sĂ©rie et un film Ă eux tout seul ! En plus, Puymartin et Michel Elias forment un duo du Dans toutes histoires, il y a chaque fois un gourou ou un sage un peu maboul, mais lĂ , ce babouin atteint un niveau qui fait rire tellement c'est gĂ©nial. Med Hondo sait trĂšs bien interprĂ©tĂ© les rires excentriques. La particularitĂ© de ce sage c'est que quand il explique une chose philosophie, il la dĂ©montre comme "on apprend de ses erreurs et du passĂ©".Le vieux Rafiki l'exprime si bien, de mĂȘme pour Timon de maniĂšre plus cool le message du film est "le passĂ©, c'est du passĂ© ! Sans pour autant oublier qui on est !"C'est face Ă cela que Simba doit faire face, il a la mort de son pĂšre sur la conscience et donc il rejette son sang, il rejette son identitĂ© pour en forger une nouvelle en suivant une nouvelle voie. Et comme on ne peut revenir en arriĂšre, on peut soit fuir ou se battre. La premiĂšre est certes facile mais douloureuse alors que la deuxiĂšme est peut-ĂȘtre difficile mais au moins, on est fier d'affronter ses beau message ....Si c'Ă©tait Simba lui-mĂȘme qui tuait son pĂšre par accident bien sur mais lĂ , c'est Scar donc Simba s'est culpabiliser pour rien !Animation Un succĂšs aussi consĂ©quent qu'est le Roi Lion, l'animation d'une extrĂȘme qualitĂ© est aussi au rendez-vous ! J'ai du mal Ă critiquer puisque Disney ne fait quasiment aucune erreur dans ses classiques. Rien que la scĂšne d'ouverture montre le talent avec l'animation de plus d'une dizaine d'animaux Savane, CimetiĂšre d'Ă©lĂ©phant, Jungle exotique. C'est l'Afrique !! Toute la beautĂ© de la savane africaine est reprĂ©sentĂ© dans toute sa splendeur. MĂȘme les ossements du cimetiĂšre sont si bien illustrĂ©s qu'on a des frissons. Et la jungle est un vĂ©ritable paradis ! C'est classique mais j'aime bien comme quoi la Terre des Lions change d'ambiance avec la lumiĂšre de Mufasa et l'obscuritĂ© de Que ce soit les chants,les instruments et le rythme, on se sent transportĂ© par les mĂ©lodies Cycle de la vie Introduction Ă l'univers du film en nous balançant directement les chants africains. C'est un tout autre monde qui s'ouvre Ă nous avec ce soleil levant. Le titre de la chanson nous indique aussi bien l'un des messages du film. Je voudrais dĂ©jĂ ĂȘtre roi D'abord, sachez que Mufasa devait avoir sa chanson montrant toutes les responsabilitĂ©s, les pouvoirs du roi ainsi que le respect du peuple envers lui. Cette chanson a Ă©tĂ© coupĂ©e mais je trouve qu'elle aurait pu ĂȘtre gardĂ© car aprĂšs une telle dĂ©monstration des privilĂšges d'un roi, Simba aurait Ă©tĂ© tout excitĂ© Ă l'idĂ©e de vite devenir roi Ă son tour. Ca aurait donc une meilleure justification pour qu'il chante son envie. On remarquera que le dĂ©cor devient plus colorĂ© et plus fantaisiste, c'est normal puisqu'on est dans l'esprit de Simba qui est encore jeune imaginant les animaux plus cartoonesque lui PrĂȘtes la cĂ©lĂšbre chanson de Scar oĂč il expose ses idĂ©aux. A certains moment, Scar s'apparenterait Ă Hitler ! Cette chanson a des allures de discours comme ceux du fureur, c'est Ă la fois puissant, mĂ©morable avec une excellente mise en scĂšne avec l'ascension de Scar pour avoir un plan face Ă la lune montrant qu'il est roi de la nuit et qu'elle va bientĂŽt s'abattre sur le Matata Voulant dire "il n'y a aucun problĂšme". Devise qui deviendra celle de Simba qui a reniĂ© son ancienne vie et donc ses traditions. C'est la chanson de la solution "fuite".L'amour brille sous les Ă©toiles Autant c'est mignon de voir deux gros chats ronronner autant cette chanson est dispensable. DĂ©solĂ© mais le Roi Lion est une histoire de trahison, de combattre son passĂ© et non un histoire d'amour. Pour ma part, ça aurait mieux fonctionner si Mufasa avait racontĂ© Ă son fils comment il a rencontrĂ© sa femme dans un petit coin de paradis. Si on suit le thĂšme du Cycle de la vie comme quoi tout n'est qu'un cercle qui tourne en rĂ©pĂ©tant les mĂȘme geste comme la course du soleil ou la chaine alimentaire. Ben, Simba reproduirait la mĂȘme chose avec Nala et justifierai donc l'ambiance romantique des Joie et humour avec le duo comique ainsi que la jeunesse de Simba, grande tristesse avec la mort de Mufasa et frissons avec Scar au dĂ©but et les hyĂšnes qui deviennent effrayantes vers la finAvis personnel MalgrĂ© quelques points qui affaiblissent certaines choses, cela reste du grand L'un des meilleurs film d'animation de l'Histoire et cela pour des siĂšcles. Un trĂšs beau dessin animĂ© qui nous entraĂźne dans une savane africaine aux couleurs chatoyantes. A la fois belle, drĂŽle et Ă©mouvante, lâhistoire passionne et enchante. Les personnages, exclusivement des animaux, sont tous trĂšs travaillĂ©s et attachants. Une jolie rĂ©ussite qui sâappuie Ă©galement sur une merveilleuse bande originale interprĂ©tĂ©e par Elton John. On y retrouve la grandeur et la magie des premiers Disney ! Un classique indĂ©trĂŽnable ! S'il ne fallait retenir qu'un seul Disney ce serait Ă©videmment celui-lĂ . Le Roi Lion est un film splendide, porteur d'une histoire et d'une morale universelles. C'est aussi une prouesse technique au niveau des dessins. Impossible de retenir ses larmes face Ă un tel chef d'Ćuvre que l'on ne se lasse pas encore et encore de regarder ! Ănorme succĂšs critique et commerciale si bien qu'il est ressorti en 3D, Le Roi Lion est l'un des films du genre qui ont rapportĂ©s le plus d'argent. NominĂ© aux Oscars pour ses chansons, ce film d'animation est considĂ©rĂ© comme culte ! Mais ce long-mĂ©trage d'animation n'est-il pas juste chef-dâĆuvre parmi tant d'autres sorties durant la mĂȘme pĂ©riode ? Bien sur que NON ! Le Roi Lion fait parti de ces chef-dâĆuvre qui se dĂ©marquent si bien qu'il fait parti des 10 meilleurs films d'animations au monde et que c'est l'un des 2 meilleurs Disney jamais rĂ©alisĂ©s selon moi ! Le meilleur point du film, et tout le monde est d'accord lĂ -dessus, c'es l'extraordinaire, la cultissime bande originale avec notamment les chansons The Circle of Life L'Histoire de la Vie, Be Prepared Soyez PrĂȘtes, Hakuna Matata et Can you Feel the Love Tonight ? que j'ai trouvĂ© Ă©mouvante, joyeuse, triste, Ă©nergĂ©tique ect... Le doublage, qu'il soit anglais ou français est vraiment super Ă vrai dire, je crois que c'est le meilleur doublage que j'ai entendu dans un film d'animation Disney. Le scĂ©nario est parfaitement et incontestablement bien ficelĂ© ! Alors que dans certains Disney, les dialogues peuvent sembler un peux niais, dans ce film, ces derniers sont trĂšs bons. Le discours de propagande de Scar est une scĂšne musicale qui a fait beaucoup polĂ©mique, personnellement, je ne sais pas trop quoi penser de ses rĂ©fĂ©rences mais c'est sĂ»r que Soyez prĂȘtes n'est pas qu'une simple chanson, que c'est une scĂšne osĂ©e qui aurait pu ĂȘtre modifiĂ©e lors du montage final . Pour ce qui est de l'animation, elle est Ă©norme les paysages sont magnifiques, c'est vraiment du beau travail ! Alors en 3D malheureusement, je n'ai pas fait l'expĂ©rience de voir ce long-mĂ©trage en trois dimensions, si elle est bonne, le spectateur doit ĂȘtre sĂ»rement ĂȘtre transportĂ© dans la savane africaine ! Pour finir, les personnages sont attachants Simba enfant/adulte, Mufasa, Nala enfant/adulte, Sarabi, Rafiki, drĂŽles Zazu, Timon et Pumbaa, crazy les trois hyĂšnes Shenzi, Banzai et Ed et perfides Scar ; en un mot, ils ont tous Ă©tĂ© travaillĂ©s. Bref, pour tout les points positifs que je viens de citer et encore, il m'en reste en rĂ©serve si vous n'ĂȘtes pas convaincu, Le Roi Lion fait parti de ces films cultes des annĂ©es 1990 voir absolument ! Le roi lion est le plus gros succĂšs du studio disney animation. Le film datant de 1994 me fait regretter l'animation 2 d. L'animation est sublime dans son ensemble. Les expressions des personnages sont vraiment soignĂ©es ainsi que leurs mouvements.. Cependant, le scĂ©nario est assez basique et les chansons assez niaises surtout en français, malgrĂ© la bande original mĂ©langeant musique africaine, flĂ»te et violon de Hans Zimmer. Le film traite la thĂ©matique du pouvoir est de la succession hĂ©ritage. On a bien vu que mufasa le roi Lion fait l'Ă©loge de sa monarchie et de son territoire, Ă l'opposĂ© de son frĂšre scar qui reprĂ©sente la dictature des nazis. On remarque Ă©galement que l'AmĂ©rique religieuse est toujours prĂ©sente dans ce genre de films avec le baptĂȘme du lion, du singe spirituel. Un fim d'animation tout a fait acceptable qui est considĂ©rĂ© comme un film culte de nos jours. 7/10 A mon humble avis,"le Roi Lion"1994n'est rien moins que le meilleur Disney de l'Ăšre modernehistoire d'Ă©viter de le comparer Ă d'autres chefs d'oeuvre du studio.Ceux de ma gĂ©nĂ©ration ont grandis du le voir une dizaine de connais les dialogues par coeur,et mĂȘme les changements de ne pas y ĂȘtre sensible,mĂȘme devenu adulte?Cette reprĂ©sentation imagĂ©e de la savane africaine et de ses animaux exotiques sĂ©duit toujours est flagrant que cet animĂ© dĂ©borde d'inventivitĂ©,de virtuositĂ©,d'humour et d' dessine en filigrane le poids d'assumer son hĂ©ritage,de ne pas dĂ©cevoir ses on peut aussi le voir comme l'irrĂ©versibilitĂ© de la chaĂźne animaliĂšre et jeune lionceau Simba,subira au forceps un apprentissage accĂ©lĂ©rĂ© de la vie,aprĂšs la mort de son pĂšre devra affronter son oncle fourbe,Scar,un des mĂ©chants les plus vils qu'on ait pu atteint des niveaux trĂšs Ă©levĂ©s,notamment cette impressionnante sĂ©quence oĂč un troupon de gnous sauvages dĂ©vale un bande-son est un festival de tubes en puissance,grĂące au concours d'Elton John,avec "C'est l'histoire de la vie","Hakuna Matata" ou "Soyez prĂȘtes".Le grand Ă©cart des Ă©motions est effectuĂ©,et les personnages tous trĂšs typiques et rĂ©fĂ©rence immuable de l'animation 2D. Un VĂ©ritable Must. AprĂ©s les incontournables Aladdin et La Belle & La BĂȘte,Les Studios Disney frappe encore plus fort avec leur nouveaux Bijoux qui nous emmĂšne cette fois dans les magnifiques savanes africaines qui changea a tout jamais l'histoire de l'animation. Pour Commencer la Mise en ScĂ©ne est Ăpoustouflante grĂące a des Graphismes stupĂ©fiants ainsi que des DĂ©cors qui d'une beautĂ© resplendissante et qui sont servi par une BO magique signĂ©e Hans Zimmer et Elton John qui signent des partitions musicales frĂ©missantes mais Ă©galement des SĂ©quences Musicales Inoubliables comme Disney en n'a le secret. Ensuite l'Histoire est Captivante et magnifiquement Shakespearienne en parvenant a Ă©merveillement tout au long des 1h30,ajouter a tout cela une sublime Introduction qui nous laisse sans voix en passant par quelques morceaux de Bravoure impressionnantes et puissante mais qui n'oublie pas pour autant son lot de RĂ©pliques devenus Cultes ainsi qu'une bonne dose D'Humour tout simplement Savoureux et par la mĂȘme occasion une touche Dramatique qui manque pas de nous toucher au cĆur dont notamment lors d'un des moments dĂ©chirants du long le film est rempli d'Animaux brillamment Ă©crits et qui sâavĂšrent pour la plupart terriblement attachants dont le Doublage Français est Prodigieux tels que le personnage emblĂ©matique de Simba dont Emmanuel Curtil est formidable en prĂȘtant ses traits a ce lionceau courageux et bienveillant, a ses cotĂ©s on retrouve le Charismatique et Sage roi Mufasa dont la voix de Jean Reno correspond merveilleusement au personnage sans oublier le frĂšre de ce dernier en la personne du Perfide et Terrifiant Scar double par le grand Jean Piat qui excelle a merveille dans la peau cet antagoniste jaloux et manipulateur qui entre au panthĂ©on des plus grands mĂ©chants Disney qui est accompagnĂ© de ses sbires que sont les Hyenes dont lâhilarant trio composer de Shenzi, BanzaĂŻ et Ed qui nous provoque quelques fous rires a chacune de leurs apparitions sans oublier d'autres personnages phares qui viennent fort heureusement prĂȘter main forte a gouverner le royaume tels que l'irrĂ©sistible tandem former par Timon et Pumbaa ainsi que le sage Rafiki ainsi que le dĂ©voue Zazu et la ravissante lionne Nala qui sont brillamment doubler respectivement par Med Hondo, Michel Elias,Jean-Philippe Puymartin,Michel Prud'homme et Sybille Tureau. En Conclusion,Le Roi Lion est incontestablement l'un des meilleurs Disney de la dĂ©cennie en Ă©tant a la fois Majestueux,Hilarant,Ămouvant et Ăpique dont le SuccĂšs Colossal est amplement mĂ©rite et qui mĂ©rite sans hĂ©siter d'entrer au rang des plus grand classiques du cinĂ©ma d'animation a voir et revoir. Il m'a fallut attendre 21 ans avant de me dĂ©cider Ă voir ce film d'animation considĂ©rĂ© par certains comme le chef-d'oeuvre ultime de la maison Disney, le plus grand de tous les temps. Il faudrait que je revois les Disney de l'an 157 et mĂȘme de la prĂ©histoire pour m'en faire une idĂ©e. Pour le rythme, ça il y en a plus que ce qu'il faut. C'est du grand art. Itou pour les graphismes, couleurs et animation, mĂȘme si on fait bien mieux aujourd'hui. Pour l'audio aussi c'est trĂšs bon, bien qu''il faut se coltiner plusieurs couches de chansons propagandistes. Et oui, dans la forme, tout est fait pour attirer. Sauf que, dans le fond, c'est horriblement manichĂ©en! Un vrai Disney, quoi. Les gentils d'un cĂŽtĂ©, les mĂ©chants de l'autre. Puis on vous explique en long en large et en travers le systĂšme de la royautĂ©. Un mĂ©chant Oscar ne sait pas diriger son royaume, un gentil Simba ou Mufasa si. Et on doit absolument prĂȘter allĂ©geance au gentil. En gros, tu nais autre chose que fils de roi, tu ne seras qu'un serviteur toute ta vie mĂȘme si tu as les capacitĂ©s pour en faire autre chose. Belle morale, non ?! Il y a 21 ans, j'aurais probablement apprĂ©ciĂ© sans trop me soucier de l'envers du dĂ©cor. Mais avec l'Ăąge, on ne voit plus les choses de la mĂȘme maniĂšre. D'ailleurs, certains films de notre enfance et adolescence ne passent plus aujourd'hui. Ou bien juste pour la nostalgie. On vieillit, c'est certain. Mais on a facilement plus de recul et d'expĂ©rience pour faire la part des choses. Toujours cette aura autour du Roi Lion tout comme celle autour d'Aladdin, mais je ne comprends pas. C'est sympa oui d'accord mais ça ne casse pas des briques non plus, les chansons sont plutĂŽt pĂ©nibles et la technique pas superbe en dehors de la sĂ©quence d'intro. Bref, un film d'animation correct qui usurpe trĂšs largement son statut de grand film Disney. Voyez et surtout lisez la version japonaise qui est l'originale de cette histoire si on zappe l'inspiration Ă Hamlet. Ecrite par Tezuka le pĂšre des mangas, bien plus riche et profonde que celle de Disney. Encore un Disney adorĂ© Ă©tant jeune et que je ne peux plus regarder une fois adulte. Alors certes, c'est super beau et certaines scĂšnes ont encore aujourd'hui vraiment de la gueule, parce que c'est super bien rythmĂ©, parce que c'est remarquablement animĂ© et parce qu'il y a une bande originale qui a vraiment du coffre... Mais quel enfer de voir ces satisfactions malmenĂ©e par tout ce que Disney peut faire de plus malsain ou horripilant. Et vas-y que je te claque des chansons en permanence... Et vas-y que je te multiplie les personnages grand-guignolesques qui font des grimaces et des prouts... Et surtout, vas-y que je te ressors des tiroirs les morales les plus rĂ©actionnaires du studio. Je suis dĂ©solĂ© pour ceux qui adorent ce film et qui voient dans ces lignes l'un des pires parjures, mais pour moi cette intrigue est tout sauf un rĂ©cit initiatique classique ! Ce film valorise en permanence le fait de se plier Ă l'autoritĂ© absolue, soit Ă celle du pĂšre, soit Ă celle du roi. Les choses ne vont jamais aussi bien que lorsqu'on se contente d'obĂ©ir aux ordres, de reproduire le modĂšle indĂ©finiment, sans rien n'y apporter de personnel ! DĂ©solĂ©, mais moi, constater qu'on me martĂšle durant tout le film qu'il n'y a que deux alternatives dans la vie ou la tyrannie de l'autoritĂ© illĂ©gitime, ou le despotisme Ă©clairĂ© des justes, moi ça me glace le sang. On a le droit de ne pas vouloir le voir, de rester sur l'image idolĂątrĂ©e et innocente qu'on s'est faite de ce film Ă©tant jeune... Mais bon... Ătre critique Ă l'Ă©gard de ce qu'on a vu et adorĂ© Ă un Ăąge naĂŻf, personnellement, c'est une posture qui ne me dĂ©range pas du tout, et que j'ai mĂȘme tendance Ă prĂ©fĂ©rer... VoilĂ pourquoi je n'hĂ©site pas Ă vous dire en guise de conclusion qu'on peut aisĂ©ment se passer de ce "Roi Lion", surtout les plus jeunes... "Le Roi Lion" nous offre une belle animation, ainsi que de beaux dĂ©cors. L'histoire est somme toute assez classique mais la VF est excellente, ainsi que les chansons interprĂ©tĂ©es une habitude des Disney. Un film agrĂ©able dont je n'ai jamais Ă©tĂ© fan mais qui reste un beau film surtout Ă notre plus jeune Ăąge. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse